vendredi 6 juillet 2012

Super niaise me

J’avais 20 ans. Puis 25. Puis quelques années passent et voila que tout autour de moi change. Que la majorité se case. Pour certains, ce sont des projets muris, fait au rythme des saisons de leurs vies, à leur façon. En savourant chaque moment. D’une manière qui m’inspire. D’autres fois, le casage se fait de manière que je considère précipitée. Ou questionnante. J’oserais même dire douteuse. Dans la lignée de « Je me calle un trio McVie : Chum, maison, bébé. » J’avoue qu’il me pogne occasionnellement une rage de McDo. Mais des fois je me demande si tous ces gens la ont vraiment envie de McDo? Ou tellement faim qu’ils se pitchent sur le premier resto en chemin? On as-tu vraiment tous envie du trio ou on est conditionné a pensé que chez McDo, c’est un trio qu’on se calle. Peut-être que je prendrais juste un milkshake et des frites? Ou pas de frites pis un hamburger extra pickle? Une des choses qui me dérange le plus dans le trio McVie, c’est quand on tente de me faire croire que les mangeux de trios font un choix sain. « Mais y a de la laitue dans mon hamburger, pis franchement, c’est la liqueur de mes rêves! ». Cal-vaire. Si tu files pour te taper un Trio McVie, vas-y fort. Mais de grâces, sois lucide. J’ai tout plein de compréhension pour les choix questionnables assumés. Parce que franchement, j’en ai fait rien qu’en masse. Je ne veux pas me faire servir : ‘C’est les frites de ma vie’ quand la personne vit plus quelque chose du genre ‘J’étais ben avec la liqueur pis j’avais pas faim mais quand j’ai vu tout le monde manger, je suis dit qu’il faudrait ben que je mange’. Je préfère nettement la franchise de « Oui je me calle un Mc Vie. J’ai la liqueur depuis 8 ans, ca fait cinq ans que je veux des frites et que j’avais pas encore trouvé un bon hamburger. Faq même si je finis pas mon hamburger, ca va avoir été un bon match pour mes frites. Je sais ben qu’il y a 30 000 calories dans mon affaire mais au pire, j’irai me remettrai en forme après ma première crise de coeur.» Ah et un autre irritant majeur. Les mangeux de McVie pour qui rien n’existe en dehors du fast-food. Le reste de monde culinaire est apparemment illusoire. Sans goût. Gustativement poche. « Un tartare de saumon savamment relevé? Un filet mignon tendrement fondant? Un fromage fin et savoureux? Un fruit frais délicieusement juteux?-Pauvre elle, elle a pas encore compris la vie ». (A ce sujet je vous suggère fortement la lecture d’un article d’Elle Québec qui décrit le phénomène encore mieux que je ne saurais le faire : http://www.ellequebec.com/amour/je-suis-celibataire-est-ce-si-grave-que-ca/a/25374) Si vous me voyez me claquer un McVie à trois heures moins quart, je vous en supplie, ramenez-moi dans le droit chemin. En cas de rage de McDo, j’aime mieux opter pour un Mc Flurry : un petit rafraichissement occasionnel cheap mais agréable qui fait ö combien du bien. De l’oreo classique, aux funky smarties ou à, pourquoi pas, la saveur du mois?

1 commentaire:

  1. Moi, je te dirais que je préfère amplement la valeur locale de Di Stasio et ses quatre S: Simple, Succulent, Sans remords (ou presque!), Spontané.

    Comme quoi y'a pas juste les multinationales qui peuvent être une option (de vie) Sucessful.

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