mercredi 13 juin 2012

Un moment d'adolescence

Un petit mardi soir tranquille où une amie qui débarque avec du Subway. La cuisine/salon encombrée de boites et de vaisselle sale, on s'installe dans ma chambre pour jaser de la vie et surtout des garçons (ou plus spécifiquement, de nos capacités de tenancière de harem).Je ne me rappelle plus de la derniere fois ou j'ai eu une amie dans ma chambre, ce lieu maintenant réservé à ma solitude de grande personne ou aux hommes avec qui je couche. Ca me rappelle comment ado, ma chambre était la fortesse ultime, le spot de choix pour fuir mes parents et où j'amenais directement les amis en arrivant. Sur mon bureau un cigare au rhum (acheté jadis quand ils se vendaient encore individuellement)et on va le fumer sur le balcon. Comme dans le temps. Mais avec des chars, de la pénétration et un brin plus de jugement. Oui on pense encore des choses comme "Mais je l'aimmmmeeeeeeeeeeeee". Sauf qu'on essaye de pas trop foutre notre vie en l'air pour autant.

lundi 11 juin 2012

Isa, tu l'as l'affaire

Une exploration week-endienne de mes livres de recettes m’a donné envie de faire un petit post sur mon livre clairement le plus utilisé, soit : Les gourmandises d’Isa ( ou LGI pour les intimes), d’Isabelle Lambert. D’abord connu via son blog-dont je ne suis pas une lectrice assidue mais auquel je fais toujours confiance depuis le jour ou j’ai fait le meilleur pouding chômeur ever- , elle a publié son premier livre de recette à l’hiver 2012. Choisi pour une amie gourmande comme cadeau de fête et racheté pour moi-même quelques jours plus tard, je cuisine avec LGI depuis environ 4 mois. De un, tout a l’air bon. De deux, tout ce que j’ai essayé était bon. (De « Oui ca fait changement, je le referai » à « j’en refais a chaque deux semaines » et « j’ai trouvé mes muffins préférés »). De trois, beaucoup de recettes pas compliqués mais qui demande un minimum d’application. Dans le genre « Je me sens fière de ma recette, même que je me trouve un peu cool tout en ne m’étant pas fait sacrer dans le processus ». De quatre, des saveurs parfois exotiques mais pas difficiles à trouver en magasin. De cinq, adapté autant pour le Québec que pour la France. Mes coups de cœurs (pour l’instant, j’ai pas encore tout cuisiné) : Tajine poulet et abricot, Muffins citrons-bleuets et Crevettes épicées coco et lime, salsa de mangue et basilic. L’amie qui l’a reçu en cadeau dit avoir bien aimé la recette de pâte à chou, le porc caramélisé et les cakes jambon-la vache qui rit. Bref, un bel investissement déjà bien taché et gondolé, comme tout bon livre de recettes qui se respecte dans ma cuisine.

Ma gang d’agaces

Mardi je sors de la job avec une violente envie de chips-genre miss vickies nature. Pis je trippe pas tant chips d’habitude. Mais la….Passe derrière moi Couche-Tard/Satan- j’embarque dans la bus au PC. Après cinq minutes, une petit couple s’installe devant moi et partage un sac de Cape Cod nature. Ben sacrement. Sont cutes pis ils mangent des bonnes chips. Mercredi, j’ai chaud. Je sors de la job en me disant hummmmm un cappuccino glacé. La voix de la raison me dit-non Julie, attends de souper a la maison. Et evite des dépenses inutiles. Alors je vais direct à l’arrêt de bus. Ou deux ados boivent chacune un cappuccino glacé. Ben sacrement. Jeudi, j’ai une sale envie d’acheter du chocolat au cinéma. Je trippe pas kit-kat mais aujourd’hui y ont l’air bonnes. Mais non Ju, achète du jus de pomme. Ca fait à peine 3 minutes que je suis assise dans la salle quand je vois une petite vieille qui déguste sa kit-kat. Ben sacrement. Vendredi, j’ai une sale envie de frite. Je descends à la cafétéria et me dirige vers le bar à salade. Dégarni et détrempé en cette fin de semaine. Fuck off-ce sera des frites.

Peep show

Un petit cinéma de répertoire. Moi qui s’installe pour deux heures de Marylin Monroe. Une autre version du 5 à 7. Je regarde autour de moi et je me rends compte que je suis seule avec quatre petits messieurs. Ça pas rapport mais je me sens mi-vieille voyeuse perverse, mi-en danger de viol. J’ai presqu’envie de partir pendant une seconde. Je suis mal à l’aise. Et là deux petites madames arrivent. La tension baisse. Le film commence. Défile agréablement. Et j’en ressors avec une brulante envie de whisky-soda et de rouge à lèvres rouge.

One week de facenaked lady

Le mercredi 6 juin 2012, journée sans maquillage, une initiative de Canal Vie en collaboration avec Elle Québec démarrée au Québec il y a 3 ans. L'objectif: promouvoir l'acceptation et l'estime de soi. Ben d'accord. Mercredi je ferai ca. En plus que je suis le genre de fille qui aime se maquiller mais qui n’est pas du genre a se mettre du fond de teint pour aller acheter une pinte de lait au dépanneur. Ca va être facile. Lundi. Je me réveille en retard et n'ai pas le temps de me maquiller. J'amène ma trousse mais pour ne pas être en retard à une réunion, je ne m'en sers pas. Bah, pourquoi se maquiller, le plus gros social de ma journée en faite? En plus j'ai un début de bronzage qui me donne un petit look en santé. Et ça va me permettre à ma peau de respirer. Mardi. Après une courte nuit d'insomnie, je me réveille en plein festival des cernes et du mal de tête. Dieu sait que je me fous de ne pas être maquillée. Je ne me trouve pas très cute mais tant pis, ca sera comme un avertissement de mon état réel. Danger : fille pas patiente. Je me dis que tant qu’a avoir commencé la semaine a nu, je vais la finir au naturel. Mercredi. Je me réveille encore cernée et j'ai hâte de mettre ma face en valeur. Ah shit, je peux pas faire ca. Surtout pas LA journée officielle sans maquillage. Je me retiens mais j'ai très le gout de me maquiller. Il me semble que la moitié de ma garde-robe fitte pas avec mon teint rougeaud non-matifié. J'envie les filles maquillées dans la bus tout en me trouvant dont ben socialement responsable de promouvoir l'estime de soi. Je me demande combien de personnes savent que c'est la "journée sans maquillage 2012". Toi madame pas maquillée, c'est ton look habituel ou tu te maquilles d'habitude? Je me sens plus vulnérable sans mon armure faciale. Moins belle/socialement acceptable. J'ai l'impression que les gens me regardent différemment. Quoique ca ne stoppe pas quelques regards masculins… Ca me trouble. Mais il n'y a pas seulement ca. Je m’ennuie de jouer avec mon make-up. Pour moi, me préparer le matin c'est comme la version adulte de jouer aux barbies. Je veux jouer encore, bon ! En soirée, je sors faire mes commissions en linge relax mais pas maquillée et je me sens mottée. Comme si je pouvais avoir seulement un élément relaxe a la fois. Ça me rappelle un bout rough de ma vie, ou plus j’étais down, plus je rajoutais de maquillage. Jamais assez de mascara, toujours trop d’imperfections de peau. Les dernières années, je me sentais évoluer en général et aussi par rapport au maquillage : je me maquillais plus pour rehausser, plus léger. Force est de constater que le maquillage semble encore faire partie de mon armure. Jeudi. Je me lève requinquée, bien déterminée a passer la journée. En me préparant, j’ai l’impression de redécouvrir mon visage et que ma façon de me coiffer est légèrement modifiée. Au travail, je me trouve l’air moins professionnel que d’habitude même si le reste de mon look est soigné. Et je m’ennuie de mes yeux maquillés. Beaucoup moins sexy sans crayon et mascara. Vendredi. Il semble que de ne pas être maquillée peut être pratique. Je file mal de tête et sauvage je dois assister à une rencontre qui m’horripile. J’ai l’intuition que ma face rouge et cernée pourrait m’aider à avoir du capital sympathie. Quoiqu’il en soit, la rencontre n’a pas été trop foireuse et je crois que mes talents de PR (voire d’hypocrisie orientée vers la tâche) ont ben aidé aussi. Samedi. Je crois ne même pas avoir pensé à mon maquillage aujourd’hui et pour cause : mes boîtes et mon ménage étaient zéro glamour. ;) Dimanche : Je me trouve belle à matin avec mon petit tan, mes freckles et ma petite robe. Il me vient soudain la pensée « Ah...va falloir que je me maquille demain ». De quoi « Il va falloir » ? Me semblais que tu « jouais aux Barbies pour adultes »? Peut-être moins que je pensais finalement. Lundi. Ce matin j’ai le choix. Je pars sans maquillage. Et ça va. Je me maquillerai quand ca me tentera.

lundi 4 juin 2012

Tanguy va à la plage

Going out of business sex: what do we think? -Carrie avant sa date avec Big qui demenage a Napa, SATC. Le deplacement temporaire a long terme de mon moi-meme et de mes biens vers la demeure ancestrale approchant a grand-pas, quelques contacts masculins donnent signe de vie afin de souligner mon depart (lire: tripper une derniere fois). Avant d'officiellement devenir Tanguy, (ou de maniere plus vendeuse: entamer mon année de make-over de vie)devrais-je profiter de ces derniers moments de fourrage. Les pour: Ben, fourrer. Ca fait de bien, ca relaxe, pas sure que jvas m'éclater en habitant chez les parents.C'est le temps d'en profiter. Pis ca fait du bien a l'ego. Les contre: C'est agace, je sais pas quand je vais recidiver en habitant chez mes parents. La possibilité de reveiller des émotions qui sont mieux endormies. L'envie d'un nouveau départ. Ah l'éternelle question: To fourre or not to fourre? ;)