vendredi 9 décembre 2011

Provocante

Hier, on m'a courageusement informé de tes manigances. Ca m'atteint moins qu'auparavant. Moins que ce a quoi je me serais attendue. Je sais que tu tentes de me faire réagir. De me faire revenir ou de me faire souffrir. J'aime savoir que tu me pleures.

Le hasard n'existant pas, je te vois ce matin. J'ai envie de te dire que je sais. D'un peu te torturer. Mais j'aime encore mieux ne pas te dire. Ne pas jouer cette game là. Te regarder faire semblant de rien. De sentir que je me détache encore un peu plus.

jeudi 8 décembre 2011

Le hamster va faire une crise d'asthme

J'avais oublié a quel point c'est épuisant etre en peine d'amour. Je ne dors pas assez. Je dors mal. Je me planifie tout plein d'activités pour réussir a ne pas m'effondrer. Pour éviter de rechuter. Je multiplie les coups de téléphones aux amies. Je braille discretement dans mon bureau. J'ai triplé ma consommation de café. Mon hamster n'a pas encore pogné son second souffle. Mon coeur, n'en parlons pas. Je me sens incroyablement needy et en manque d'affection. Remercions le gentil touriste d'être dans une autre ville, forcant la lenteur de la relation et d'éviter le cligny-ness. Maudissons le gentil touriste d'être trop loin pour un calin. Devrais-je daté plus pour rebounder? Devrais-je éviter la horde de connards implicites au dating qui pourrait me donner envie de retomber dans les bras de l'ex ? Devrais-je demeurer seule, me morfondre un peu et panser mes plaies paisiblement?

mardi 6 décembre 2011

Bouffe à chat et compassion

Un lundi soir pluvieux. Un Maxi tranquille. Des ailes de poulet et de la salade de fruit tropicale en spécial. Un texto inachevé pour informer l'ex des promos. Je m'arrête juste a temps. Aussi bien lui envoyer un texto qui dit "Je m'ennuie. Je t'aime. Aime moi. Engage toi.". Des larmes incontrôlables. Une allée de bouffe à chat déserte où je déverse mon trop plein. Je vois un texto qui m'informe que la mort a recommencer a rôder dans ma famille. J'ai le reflexe d'appeler l'ex. Je ravale le réflexe.

L'arrêt d'autobus est lui aussi désert. Quelques larmes réussissent à franchir la barricade. Une fois assise dans la bus, la digue cède. Je pleure à chaudes larmes, je renifle, je morve, j'étouffe mes sanglots dans mon foulard, j'enfonce ma tuque pour cacher mes yeux. Cinq minutes. Dix minutes. Quinze minutes. Des bottes apparaissent dans mon champ de vision. Une bonne samaritaine d'a peine vingt ans avec un bel accent. Elle me parle tout doucement, caresse ma joue, essuie mes larmes et me serre dans ses bras. "Sois forte".

Je m'effondre sur mon lit. Les sanglots viennent par a coup. La pluie me console. Mon téléphone sonne. Une amie tout aussi désemparée. De l'impuissance, de la colère, de la tristesse et des peurs partagées. Le coeur moins amoché.

lundi 28 novembre 2011

Confusionnée

C'est dans un état de confusion sentimentale (et parfois mentale tout court)que je me retrouve perpétuellement depuis une semaine. Ne me demandez pas si ca va, ca ira toujours. Sauf si je vous texte a 11h le soir en me plaignant legerement. Ca veut dire que ca va pas mais je sais pas comment d'autre vous le dire. Bref, chu mêlée.

Hier j'écoutais un film suggéré par le Gentil Touriste, en me disant que l'ex l'aurait ben aimé. Je revasse des scénarios romantiques aevc Touriste en me parlant toute seule et quand j'entends un bruit dans l'escalier, j'espere et je redoute une visite surprise de l'ex. Ah et Monsieur 'Tavales-tu au moins' qui commence a me réécrire. Non mais han.

Téléphone de fin de soirée d'une amie hier pour me parler des déboires facebookiens d'une connaissance et me raconter la finale d'OD. Délirant sur le sujet, on en est venue a deux grandes conclusions:

1) Ma vie me semble soudain plus simple.
2) Nous aussi on devrait avoir 10 000$ de meubles et une maison quand on est sur le bord de mettre fin a une relation que tout le monde sait ne pas avoir d'avenir réél.

mercredi 23 novembre 2011

Novembre: la suite

C'est de manière non préméditée que j'ai laissé le seul homme que j'aie jamais vraiment aimé dans le milieu de mon salon un dimanche matin. Un cri du coeur, exaspéré d'une demi-présence qui lui rappelle tout ce qu'il n'a pas.

Le choc initial passé, c'est en soirée que ca se complique. Que l'autobus me laisse seule avec ma peine. Que je n'ai plus la force de mentir, de masquer et de bercer mes émotions. Que les questions affluent. Que l'angoisse me rattrape. Que mon mal se nourrit dans mon frigo. Que le sommeil m'entraine sur des pentes glissantes où mes rêves et mes rêveries s'entremêlent et me troublent.

samedi 12 novembre 2011

Novembre

Les mois passent, les semaine défilent. À toute vitesse. C'est fatiguée mais stimulée que j'accueille ce premier matin enneigé. La satisfaction du travail accompli, l'angoisse devant l'ampleur de la tâche.

Quant aux amours, elles restent floues; les limbes entre un passé douillet et un avenir prometteur. Mon coeur et ma tête tournent sans cesse, mais rien ne se tranche, rien ne se crée. Tout se transforme. Tout doucement.

lundi 10 octobre 2011

L'été (des) Indien(s)

UN redoux, mes robes d'été qui sautent de joie de voir le soleil une dernière fois. Décompresser. Me demander si je trouve que Pierre Lapointe devrait vraiment se promener sur Ste-Catherine avec un béret. Trouver que Richard Martineau est vraiment petit. Faire des boutiques dont les noms peuplent mes revues. Me rappeler que la grande ville, cest agace de beaux gars et d'énergie sexuelle. Que cest beau les gens avec style qui se démarque sans clasher. Que c'est beau les gens qui rayonnent, semblant enfin avoir trouver le bon endroit où vivre.

Accidentellement

Un dimanche gris, froid et propice a la paresse. Se lever tôt pour avoir le temps de ne rien faire. Deux heures pour décider comment être un être humain productif. Je finis par sortir de ma torpeur en me promettant une virée chez Jupon Pressé pour zieuter les foulards aperçu au défilé de Coeur de Loup. Bon ça y est, je ne peux partir avant de me grelucher en bonne et due forme. C'est l'heure de mes nouvelles bottes, robe , rouge a lèvre rouge et crinière bouclée au vent.

Un foulard rouge vif au cou, je sors de la boutique quand un gentil touriste me demande comment se rendre sur Grande Allée et ou boire un bon café. Parle parle jase jase marche marche mange mange jase jase, ca fait 5heures qu'on placote et qu'on se promène. Je dois partir, il repart dans son coin de pays le lendemain matin. On se laisse nos coordonnées et puis voila.

On s'écrit tranquillement depuis. Qui vivra verra.

dimanche 25 septembre 2011

Cégépien Voisin

Comment spotter un jeune étudiant?
1) Il emménage en aout.
2) Il a un nom classique de sa génération.
3) Il a des amis qui squattent chez lui 3 à 4 fois par semaine. Ca jase de maths, de hockey et filles
4) Quand il y n’a pas d’amis, il n’est pas chez lui.
5) De son appart émanent des effluves de frites congelées, viande hachée et pot

mercredi 7 septembre 2011

The Office

Guess what? I have flaws. What are they? Oh I donno, I sing in the shower? Sometimes I spend too much time volunteering. Occasionally I'll hit somebody with my car. So sue me-- no, don't sue me. That is opposite the point I'm trying to make.-Michael Scott, The Office.

Ah la joie de retourner en stages et de sourire de toutes les petites choses si particulières des bureaux. Premier matin, grosse réunion. Une fille renverse son café,le tout coule partout sur la table dans ses notes et sur le plancher. Le présentateur n'arrive pas a trouver le volume de son micro, postillonne full pine dedans et doit finalement baisser le volume car ça cille intense son affaire. Pourquoi est-ce que la technologie du micro est rarement maîtrisée du premier coup alors que le micro existe depuis minimum 60 ans? Je me retrouve assise a coté d'un professionnel avec qui javais passe une entrevue atrocement plate et incitative à ne pas travailler avec lui. On présente les stagiaires. Le chef de service qui pourtant me connait un peu m'appelle France puis Sylvie avant que le coordo lui rafraîchisse la mémoire. On parle de maximiser la structure matricielle ...clair non? On mange des petits muffins et on boit des petits jus.

Aujourd'hui j'ai rencontré un des professionnels de mon étage. Il est sympathique, etrange et a l'excellente manie de continuer de parler en marchant alors qu'il sait pertinemment que je suis assise dans mon bureau.

En trois jours, j'ai reçu 5 fois le dépliant expliquant comment utiliser la boite vocale. Ma boite vocale n'est toujours pas activée. J'ai rempli plus de formulaires que pour obtenir mon passeport mais je n'existe dans aucun système. J'ai autant de matériel de bureau qu'une secretaire mais je ne me suis servie que d'un cahier et d'un stylo. Deux ordinateurs me sont exclusivement réserves mais pas d’accès pour m'ouvrir une session. Deux bureaux, pas de patients.

J'aime ca.

To hope

‘Maybe pessimism is something we have to start applying daily, like moisturizer. Otherwise, how do you bounce back when reality batters your belief system and love does not, as promised, conquer all? Is hope a drug we need to go off of, or is keeping us alive? What’s the harm in believing?’-Carrie, SATC.

Un dimanche soir pluvieux. Assise à l’arrêt d’autobus avec mes sacs d’épicerie. Je rejoue la soirée d’hier dans ma tête. Une soirée agréable avec des amis sur une terrasse durant laquelle je n’ai pu m’empêcher de me sentir seule. Galeuse. De sentir le coup de poignard qui me vrille les tripes chaque fois que j’entends parler de gens qui rencontrent ‘le bon’, qui sont heureux en amour et dont le couple ne semble pas particulièrement dysfonctionnel. Ceux qui s’émerveillent devant leur nouvel enfant. Justement, hier quelqu’un racontait son bonheur à une amie célibataire, cynique, réaliste et avec un niveau de licorne intérieure semblable au mien. Et hier soir je la regardais et elle semblait être sincèrement heureuse et contente d’avoir tous les détails. Peut-être que c’est juste une impression. Peut-être pas non plus.
J’attends l’autobus et je me demande pourquoi ca m’atteint autant le bonheur des autres. Je ne leur souhaite pas d’être malheureux. Mais pourquoi ca m’achale autant le monde qui vivent un nouveau bonheur ? Cette question a plusieurs éléments de réponse mais j’en ai un nouveau qui m’a flashé ce soir. J’espère encore. J’espère vraiment tomber amoureuse. J’espère sincèrement connaître l’amour et ne pas juste me contenter de quelqu’un juste pour avoir quelqu’un. J’espère encore trouvé un gentil weirdo qui va fitter avec moi. Encore l’espoir qu’un lépreux sympathique va me trouver cute avec mes trois yeux et mes cinq bras.
Clairement, si j’entretenais pas l’espoir que ca m’arriverait un jour, que j’y tiendrais pas autant, et que, par la bande, j’aille pas aussi peur que ca n’arrive jamais, ca m’atteindrait pas autant. Une partie de moi veut faire son deuil du Père Noel de l’amour. Tsé quand un gars correct-pas canon mais bien, accroche ton regard , surtout par son charme, et que finalement il sort avec une petite chicks blonde, l’orgueil et l’espoir prennent une débarque. Mais ma petite flamme intérieure-la petite criss-résiste encore et toujours à l’envahisseur. Laudanum, Babaorum, Symposium, Valium.

Boulamite

'And now: a blast from the past (from the past)' -90's rewind, sur les premieres notes de rythm is a dancer.

Samedi midi. Je mange paisiblement mon pain aux bananes en niaisant sur Facebook. Le téléphone sonne.
-Salut Julie, comment ca va ?
-Eee ca va…je parle a qui la?
-C’est Zooboomafoo.
Fuck c’est ‘Les Cheveux’. Deux dates il y a un an. Amplement suffisant. Amplement, amplement suffisant. Trop intello, embrasse pas super bien, tendance alcoolique et dépendant affectif. Et je me suis rendue compte qu’il a une face de dompteur de chameau. Pas que j’en connaisse des tonnes, mais pareil, il ressemble a ca.
-Ah salut. Ca va ?
-Oui oui je faisais du ménage dans mes courriels et j’ai retrouve ton numéro et je me suis dit que fallait que je t’invite à prendre un café,
(Criss tu me niaises)
Dix minutes de conversation polie et malaisante. C’est dur d’envoyer chier quelqu’un de gentil. Je n’arrête pas de répondre évasivement ‘On verra la eee ouin la eeeeeee ben tsé on checkra la eeee je suis vraiment, vraiment occupée ces temps-ci. Tk c’est ca la eee ouin ouin eee’.
Dude, ca te tentait pas de rester dans les boulamites?

Fuir

N’avoir envie que d’une chose, me retrancher dans ma caverne, seule, sans regard, sans pressions, sans obligations. Pas de small talk, pas de real talk, juste des paroles légères et agréables ou le son du vent dans les feuilles. Mais je troquerais la caverne pour une piscine. Un endroit où il fait bon tout l’année, m’installer dans ma chaise longue flottante et dériver en toute quiétude, à longueur de jour, flotter à l'infini. La peau brulée par le soleil, le corps léger, le cœur engourdi et la tête trop ramollie pour penser.

Lobotomie

‘Some people do arts and crafts. We judge’- Stanford, SATC

Je ne sais pas pourquoi l’amour rend si innocent. Pourquoi des êtres humains sensés et agréables deviennent limite ridicules et insupportables. Pourquoi des personnes indépendantes et autonomes deviennent handicapées et inefficaces. Pourquoi des personnes sensibles ont des manques flagrants de délicatesse, toutes obnubilées qu’elles sont par leur‘Victor’ (D’ailleurs pourquoi Victor a remplacé le fameux Jules. C’est qui Victor? Il sort d’où ce fameux Victor? Pourquoi pas Éric?)
Des fois on dirait que certains amours sont comme une tornade. Dans l’œil de la tempête, on se sent transportés tout en étant étrangement calmes et protégés. On s’exalte de la puissance de ce que l’on déclenche. On oublie que notre tourbillon laisse des traces.

mercredi 24 août 2011

TMI

Hier apres-midi je relaxe dans le salon quand j'entend un bruit étrange venant d'en haut. On dirait une cireuse a plancher mais...pas tout a fait. J'entend des portes ouvrir des bruits de pas, des voix et je classe le tout comme un quelconque bruit d'appart.

Une heure plus tard, je lis dans ma chambre quand je réentend le bruit de cireuse. Mais rien d'autre. Pas de bruit de pas, de porte, de voix, rien du tout. Je me concentre sur le bruit quand il se met a changer rapidement.En alternance.

Je pense que ma voisine a le même vibrateur que moi.

vendredi 19 août 2011

Check ben

Ok ce post est completement gratuit mais j'en profite pour ventiler legerement (dailleurs faites donc des commentaires jaurais moins l'impression de poster dss le vide :P) Revenons-En a mon chiailage inutile. J'ai une montée de lait a matin contre l'utilisation abusive du mot Check. 9ds le sens cocher du terme)

Check sert a qqchose qui meriterait d,être sur une liste comme visiter le taj mahal, frencher son fantasme ultime, s'asseoir dans une décapotable en sautant par-dessus la portiere (comme ds Grease). Check, check check. .Ca sert aussi pour uneliste de choses importantes mais plates du style commissions pre-mariage.

Mais check ne sert pas a dire qu'on a fait quelque chose en general dans la vie. 'Partir en vélo le matin: check'. Non pas check. C'est pas majeur ni important. On s'est fout. Ca se checke pas bon. C'est comme se gratter la jambe CHECK ! regarder le plafond: check! inspecter la lame de son rasoir: CHeck!

Chialer contre l'usage abusif d'un mot: PAS CHECK !

mercredi 10 août 2011

Dans la salle d'attente

Je ne dormais plus. Les fantômes qui habitaient les cauchemars de l'enfance n'ont pas sitôt fait de se dissiper qu'ils sont remplacés par les spectres de nos plus douloureuses passions. A quel âge commence-t-on a faire ses nuits? A quel âge recommence-t-on à ne pas les faire? - Claudia Larochelle


Parfois dans des moments sombres, j'ai l'impression que je n'y survivrai jamais. A la vie, a la souffrance. Je ne doute plus de ma survie mais parfois du prix qu'elle m'a coutée. Ces dernières années, j'ai parfois eu l'impression que je deviendrais béton armé. La t-fal des bons sentiments. Peut être des sentiments tout court. Mais force est de constater que mon âme bouillonne toujours. Alors peut-être que je n'aurai jamais aussi mal qu'avant. Parce que mon coeur a de la corne. Parce que le plus gros de mon innocence n'existe plus. Parce que j'en ai vu d'autres. Moins blessée car mes attentes ne sont plus ce qu'elles étaient. Je tombe d'un peu moins haut. Mais il arrive que, tel un vin mal accordé, il soit difficile de conjuguer la colère et l'inquiétude. D'en vouloir a quelqu'un tout en réalisant à quel point on tient à eux. Dans certains cas, c'est le cercle de la vie dans d'autres, les méandres de l'amours, les détours de l'amitié ou la froideur des relations sociales.

Il y a quelques semaines, la mort est venue cogner à la porte et s'est installée dans la salle d'attente. Elle fait son agace avec quelqu'un avec qui j'ai des souvenirs précieux, des moments troubles, des rancunes que j'avais mis en veille pour le bien commun. Mais maintenant que sa mortalité est à mes yeux plus imminente que jamais, je me sens confuse. Plus bouleversée que je ne l'aurais crue. C'est difficile d'en parler a ceux qui l'aiment, difficile à expliquer pour qui ne l'a pas connu. Je n'ai vécu un début de deuil comme ca avant. Parce que soit que j'aimais la personner sans conflits. Parce que je l'aimais de loin. Peut-être un peu de culpabilité de n'avoir pu la connaître davantage, de pas n'avoir fait plus pour elle. Mais que des sentiments positifs envers cette personne. Mais maintenant, c'est difficile de gérer des émotions qui me tirent dans les tous les sens. Auxquelles je ne peux m'abandonner car la vie elle aussi est dans la salle d'attente. Pour rester forte car d'autres proches souffrent de la situation.

J'ai croisé l'ex sur msn. La seconde ou il m'a dit bonjour, les larmes ont jailli. Comme si jamais trouvé un petit recoin ou être en sécurité. Ou laisser aller. Ou me laisser aller à ma faiblesse en toute quiétude.

mardi 9 août 2011

Le grand saut

En remagasinant mon fournisseur internet, une idée folle m'est venue: ne pas avoir Internet a la maison. Apres tout je passe mes journées devant un ordinateur et je n'ai qua aller ds un café avec mon portable si j'ai envie d'internet un soir. En plus ca me sauverait des sous.

Merde Internet cest si pratique. Je peux aller fouiner quand je veux, réserver des lifts quand je veux, vérifier des trucs quand je veux, aller chercher des recettes quand je veux. Mais la attendre pour consulter Internet: quelle torture. Cette panique la m'a donné le gout d'essayer de vivre sans. Suis-je si accroc a Internet? (ai-je vraiment besoin de me poser la question) Et qu'est-ce que je fais de si important avec Internet par les temps qui courent? Combien de temps je perds la dessus chaque semaine?

Ca me remet en tête la réflexion que j'aie quand je vois des accrocs de la technologie à l'effet que plus les gens peuvent communiquer rapidement, moins ils sont patients. Les gens qui paniquent quand on ne répond pas immédiatement a leurs textos non urgents me troublent. Avant j'étais arriérée car je n'avais pas de cell. Maintenant je suis arriérée pcque je n'utilise pas Internet sur mon cell et qu'il m'arrive de devoir patienter une heure ou deux avant de savoir quelque choses. Et je vais retourner tout droit a l'époque du début du secondaire: la vie sans Internet a la maison. Simplicité (ou cheapeté) volontaire ?

dimanche 7 août 2011

Harem girl


'Car je fréquente le même homme depuis des années. Je suis une monogame en série' -India Desjardins

Ah les affres du non-assouvissement sexuel. Je suis salement du pour me repartir un (mini)harem. Pour l'instant, ca se résume à: '*Dial tone*. L'amant que vous avez composé n'est pas disponible/satisfaisant/une bonne idée. SVP raccrochez.'Ce qui me laisse dans un état ou trois fois par jour ma tête me dit 'Non Ju, yé pas vraiment beau ce gars là' alors que mon corps hurle 'Fourre-le, fourre-le!"

D'ailleurs, la semaine passé j'ai recroisé un ancien membre du harem--ben du harem de frenchage mettons car on a jamais conclu. Le genre de gars beaucoup trop fin. En fait il est connu sous le nom de 'Bec de matante/pigeon sur un sein' et qui par le fait même constitue la limite de notre vaste étendue sexuelle. Toujours est-il que je me promenais avec un amie, bien arrangée (thank god) quand je l'ai vu sur une terrasse avec une fille, au resto ou je lavais amener a notre première date (un resto indien alors que c'est le genre de gars st-hubert dans l’âme) et il portait la même chemise qua notre première date. Il m'a souri, gêné, et ma seule pensée a été 'Ca m'a deja tenté de te frencher toi? Hahahahhahaha'

Comme quoi mon jugement résite mieux (???) aux assaults de mes hormones.

vendredi 5 août 2011

Vacances 2011

Le bonheur c'est dévorer un roman et du saucisson. C'est trouver chaussure vintage a son pied et béret à sa grosse tête. Savourer un nougat et la chaleur eucalyptique. Sentir le vent du souvenir dans ses cheveux, la fleur de coton et le hamac moisi. Contempler le fleuve et les vertes prairies de Percheville. Rire aux éclats et faire un doigt d'honneur. Bien connaître sa palette de goût et recharger ses batteries.

mardi 19 juillet 2011

La solitude est un mal étrange-Part II

Un vague a l’âme. Chaque détail est un prétexte pour que j'en prenne ombrage. Mon souffle se fait court.

Dehors, un feu d'artifice pétarade et me martèle la poitrine. J'implore l'univers de laisser le martèlement écraser mon mal-être. J'inspire les coups. Je tente d'expirer le mal.

Puis je laisse la musique m'envahir. S'immiscer dans l'espace que j'ai libéré a l'intérieur et bercer le mal qui y reste.

Mythomane

Je me rends compte que jai parfois de legers penchants pour le mensonge. Surtout avec les gens que je ne connais pas. Ya rien comme un lift d'amigo pour me rendre compte a quel point il est facile en occultant ou scenarisant bien certain détails, de donner un autre look a ma vie. De degager une aura de fille chill pas trop badrée de la vie. D'avoir l'air d'une fille qui s'ennuie pas. Peut etre que je me mens a moi meme aussi. Peut etre que je ne suis pas une si bonne menteuse que ca.

Mr Big Deal

Ca fait longtemps que je me fais la reflexion-O combien originale-que l'Ex est mon Mr Big. Dernierement, deux amies (qui ne se connaissent pas) me l'ont fait remarqué aussi. Ca m'a frappé un après midi en cherchant mon cell: ad,ettons que cest vraiment mon Big, je vais encore me faire chier deux ans avec lui-minimum. Si un jour ca finit par embrayer. C'est ca le fuck dans la théorie de Mr Big: aucune garantie que ca va aboutir tout ca. Oui l'ex et moi on a une chimie bien a nous. Il est sweet, drole, attentionnée, devoué a mon menage, etc etc etc mais ca me laisse ou si ca embraye jamais? Si ya pas de garanties que ca vaille la peine de passer au travers? ok on s'aime. Big deal. Big fucking deal.

(Putain je me relis et dieu que ma vie tourne en rond depuis 3 ans)
(Re-putain: depuis quand je dis putain sauf pour ma phase de deux semaines en secondaire 5?)

jeudi 7 juillet 2011

Un baume et une plaie

Ca fait des annees que je me sens inadequate avec un certain groupe de personne. Que je perds mes moyens quand je suis avec eux. Pas de repartie, pas de sens de l'humour, rien n'est digne d'interet dans ma vie, comme a 15 ans devant quelqu'un de 'cool'. Pourtant chaque personne individuellement m'est sympathique mais en groupe je fige.

Ce matin en discutant avec une amie, de fil en aiguille on se rend compte qu'on a toute les deux ce meme sentiment. Qu'on le ressent depuis plusieurs annees mais qu'on avait jamais osé en parlé parce qu'on sentait que c'était nous le probleme. Ca m'a tellement fait du bien de savoir ca. Que peut etre qu'il y a une raison reelle qui me fait sentir inadequate. Ou, au moins, que je ne suis pas seule.

***

Les attentes, les putains d'attente. Quand la plaie semblait guérir mais se réinfecte subitement. Quand un prétendu remède intensifie le mal. Quand la boisson énergisante me tire mon jus. Quand l'aspirine me donne mal a la tête. Peut etre que le poison me remttrait sur pied.

lundi 4 juillet 2011

La solitude est un mal étrange.

Tout est dans le titre. Voila.

Non quoique pas tout a fait. Me sentant incroyablement lonely depuis quelques semaines (oui oui lonely comme dans 'a phrase that single independant women should never think, let alone say out loud'-thank you SATC), je tente de m'autosoigner avec plus ou moins de succes. Plus moins que plus. Et là-deformation professionnelle-je décide d'aller fouiner sur les cibles de traitement proposées dans la vaste littérature pas particulierement scientifique. Putain qu'il s'en écrit des niaiseries. Niaiseries: 103 000 vs Affaires utiles: 0.5. Voila.

vendredi 1 juillet 2011

Une chance que je t'aime toé

Quand on apprend a connaitre quelqu'un, il y a des moments ou l'on decouvre des aspects de l'autre qui nous rebutent, nous donnent envie de fuir ou nous mettent les pieds sur les breaks. Personnellement, les gens qui manquent de jugement sur Facebook suscitent deux reactions chez moi: 1) Sacrament ! et 2)Oui je suis contente d'avoir des tes nouvelles presqu'uniquement sur FB.

Tsé le genre de monde qui raconte leur vie dans trop de détails: 'J'attends que mon linge seche', 'Mon ex est une criss de folle.Fuck you bitch. Ca tapprendra a me tromper pendant que tes enceinte de mon enfant salope!', 'J'ai la grippe :( Ah j'ai tellement trop de morve la !', 'Devrais-je garder mon bebe?' (ou devrais tu parler de tes questionnements d'avortement avec tes 246 'amis'? )

Le monde trop quetaine. 'Je t'aime mon petit bebe d'amour cheri en susucre et chaque minute sans toi est comme un arc en ciel en noir en blanc avec un calinours qui braille a coté'. Vous etes en amour et quetaines, fine: le courriel existe. La terre entiere et moi en particulier ne veulent pas savoir quelle calisse de quetainerie vous vous sussurez virtuellement. Mais cela ne se limite pas a facebook. Non le monde qui frenche passionnement chaque fois que l'être aimé réussit un dallot pendant une game de quilles ne me donnent pas particulièrement envie de devenir ben chummy avec eux.

Il arrive cependant quelque chose de merveilleusement etrange quand on apprend a connaitre et aimer quelqun. On peut decouvrir des choses de ce genre la mais les aimer quand meme et avoir le gout d'etre encore, sinon plus, ami avec eux. Dans la derniere semaine j'ai assisité a des 'je taime mon amour etc etc' en public sur fb, des 'C'est la derniere fois que je me fais avoir par une princesse hypocrite. Tu te penses tout permis parce que t as un belle face et un beau cul bitch?', à une crise de jalousie un brin excessive et à un coucours de frenchage sans reprendre son souffle. Mais la beauté de la chose cest que je les aime encore.Certains plus qu'avant. C'est rassurant de savoir qu'on peut depasser les limites des fois et que les gens nous aimeront quand meme.

lundi 27 juin 2011

Correct

Ces temps ci, j'ai l'impression que tout dans ma vie est correct. Ma vie sociale est correcte. Les amours sont tranquilles mais c'est correct. Je n'ai pas eu mon premier choix de stage mais quelque chose de correct. Je n'ai pas de vacances de prévues cet été faute de budget mais quelques plans B ben ben corrects. Je suis cassé mais je me débrouille correct. Mon appart a tout plein de défaut mais en gros il est correct. Avec la famille, bah cest quand meme correct. Et le futur bah ok ouin on va dire que ca va etre correct. Tout est genre correct.

J'en ai tellement plein mon cul du correct. J'aimerais ca avoir du bon , de l'excitant, une petite dose de marde franche, pas juste du calisse de correctes de zones grises. Ce qui est chiant avec le correct cest qu'on peu pas trop s'en plaindre non plus. Parce que franchement cest pas si pire quand tout est correct. Yen a des ben pire. J'ai pas le sida, ni le cancer, je ne me suis pas fait crissé la, ni perdu ma job et personne n'est mort En effet. Mais je fais une calisse d'overdose de 'correct'. Non criss, cest pas correcte. Comme si ma vie etait tiede.Comme si je m'accomodais de tout sans etre satisfaite de rien.

Mais j'imagine que je vais finir par etre correcte.

mardi 14 juin 2011

Hic

Je ne me sens pas bien. Je me sens dans une impasse, a la croisée des chemins, sur le seuil d’un changement mais je ne sais pas encore lequel. Coincée a l’intérieur de ma peau. Comme les quelques secondes où un enfant panique car sa tète n’arrive pas à sortir du chandail qu’il est en train de mettre. Le hic, c’est que je ne sais pas quel chandail je mets ni de quoi le monde autour aura l’air quand ma tête va finalement avoir trouvé le bon chemin.

dimanche 12 juin 2011

Peace

Il m'arrive de trouver qu'une journée de fds toute seule, c'est incroyablement déprimant.D'autres fois, je suis bien, J'apprivoise la solitude. Je suis en paix. Ce matin je me réveille pour voir que hier dans ma journée de paix, j'ai manque 10 appels (ca m'apprendra a laisser mon cell ds le fond de ma sacoche). Que j'ai deux messages sur ma boite vocale. Des messages le fun d'amis. Dont un qui m'appelait simplement pour me dire bonjour, pour que je sache que quelqu’un pense a moi. Des fois la vie est bien faite.

dimanche 29 mai 2011

Musique de filles


Question fort peu existentielle ce soir: pourquoi les bonnes séries de filles ont toujours de la musique à chier? Après sex and the city et son saxophone des plus irritants et la galère dont le texte douteux est interprété par une mutante crapaude, voici le thème moche des hauts et des bas de sophie paquin. Putain. Cest quoi la. Parce que cest une serie de filles, fuck la musique. J'apprécie pas ca moi de la musique. Noonnnnnn. Ciboire. Une chance que le gars est encore plus beau que ce que je me rappelais.

Quatre ans, 1 mois et 2 jours


Cette nuit je prenais ma douche. Je me lavais les cheveux en conversant avec moi-même. Quand ça m'a frappé de plein fouet: mon ex et moi, ça fait quatre ans qu'on se connait. Pas presque 3, genre 3, 3 et demi. Non, quatre vraies années. Je ne sais pas pourquoi mais quatre me semble que c'est long. C'est long pour ce qui a changé en quatre ans. C'est long pour toujours être en amour. C'est long pour ne pas aboutir. Pour en arriver au stade de pousser son ex dans les bras d'une autre même si je l'aime. Même si lui m'aime. Fuck, notre amour aurait pu commencé la maternelle en septembre.J'aurais pu lui magasiner un sac a dos et une boite a lunch de licornes. Lui montrer à attacher ses souliers et a zipper son manteau tout seul. Prendre des photos de sa première journée. Pour la postérité.

dimanche 8 mai 2011

Le Fjord du Saguenay

Avec la rédaction, viennent les cafés et sa faune hétéroclite. Ce soir j'assiste à une date des plus divertissantes. Une jolie brunette vêtue de rose avec des atouts naturels assez impressionnants et mis en valeur et un chilleux a calotte. Elle lui parle sans arrêt. Il lui checke la craque en brettant sur son Iphone et en faisant quelques humm hummm par ci par la. Quelques questions ou commentaires de temps en temps. Elle lui raconte qu'elle a vécu au saguenay-Lac-St-Jean. Qu'elle a travaillé au Salon de l'érotisme. Qu'elle fait des démos érotiques. Il pose de plus en plus de questions. A voix basse. La forcant a se rapprocher. Il semble nettement plus intéressé. Il lui raconte la peur qu'il a eu le jour ou une fille a sorti son strap-on. Ils rient mal à l'aise en jetant des regars aux alentours. Se lèvent précipitemment pour changer de table, la où personne ne pourra les entendre.
Adieu mon divertissement.

Étudiante modèle


Parfois, je m’amuse à me demander si quelqu’un pourrait s’imaginer de quoi j’ai l’air quand je rédige. Les ongles fraichement vernis de rouge vif, un seul œil de maquillé, en sous-vêtements et une camisole,les jambes allongées sur mon bureau de travail. D’autres fois je remplace la camisole par un vieux coton ouaté, un top chic ou par un haut créé le matin même avec un foulard qui trainait. Parfois une paire de talons hauts rarement portés complètent l’ensemble. D’autres fois, j’écris coiffée d’une plume vintage et de mes pantoufles de singe. Le plus souvent, pieds nus avec de grosses boucles d’oreille de soirée, les cheveux faussement coiffées en un chignon digne des plus beaux jours. Si ce n’était de la grosse pince jaune fluo qui retient le tout. Et à coup sur, un crayon entre les lèvres.

samedi 7 mai 2011

Two pinas coladas


Un samedi soir. Une fin de semaine de travail intense. Mes petits voisins d'en haut ont plus de vie sociale que moi. Une marche au coucher de soleil.Deux gars sortent d'un dépanneur avec une caisse de bière. Trois filles promenent leur mini-(faux)-chiens. Quatre têtes blanches gays parlent de vin. Huit faux amis sur FB. Des dizaines d'amies se voient ce soir dans différentes villes. Des tonnes de tounes poches a la brulerie. Des milliers de solitudes, toutes miennes.

mardi 3 mai 2011

Ferme ta yeule pis rame


Est-ce que c'était vraiment plus simple avant? Est-ce que l'amour s'est nouvellement compliqué ou si nos parents ont skippé les épisodes poches et ambigus quand ils nous ont racontés leurs histoires? Est-ce que leurs tourments sur l'amour, le sexe, la vie, l'avenir ont existés même si on en entend rarement parler? Peut etre que dans vie, c'est mieux de rien dire. Au moins on sen fait pas reparler.

Ma mère a la biographie de la vraie Pocahontas. Parait que dans la vraie vie, Pocahontas était partie avec Jonh Smith en Angleterre. Mais lui était marié et cetait vraiment de la marde et tout le monde la traitait comme la salope dans l'histoire tout en essayant de trouver comment l'exploiter pour les richesses de lAmérique. Peut etre que ca aurait été mieux qu'elle se contente d'agiter la main vers le soleil couchant alors que son anglais retourne vers la mere patrie, heroiquement blessé, comme Walt Disney nous l'a raconté. Au moins Walt a pris le temps de nous monter que les Anglais cherchaient cupidement l'or et la conquete. Quand même, je me sens moins bullshittée.

Peut-etre que dans la vie, cest mieux de s'endormir en ecoutant la pluie. Ca calme sans mentir. Sans nourrir mes illusions.

dimanche 1 mai 2011

L'Astronaute


Dude Intense a été remis en liberté. Voted off the island. Éliminé de l'aventure.

Lorsqu'interrogé sur ses disparitions de la derniere semaine, pas d'explications, pas d'excuses rien.Le plus ridicule cest que depuis qu'on a officialisé les choses moi et Dude Intense, on ne s'est même pas vu. N'importe quoi. On a jamais vraiment sorti ensemble. Aussi ben dire qu'on a été astronautes pendant dix jours.

jeudi 28 avril 2011

Trouble in not-paradise

Tsé quand un gars est vedge, prends du temps a donner des nouvelles. Que tu te crinques et que tes en beau joual vert. Et qu'apres coup il a une raison popir-moyenne mais passable- d'avoir été vedge. Et que les jours suivants il est un peu pot de colle-cute et gossant a la fois. Il a hate de te voir et te dit quil t'appelle en se reveillant le lendemain. Et le fameux lendemain, il redisparait mysterieusement dans la brume. Mais cette fois ci, tu lui ecris un courriel et il te repond rapidement quil esten Ontario depuis votre supposé date de la veille, parti aider un ami venezuelien qui a des problemes avec sa blonde et qu'il t'appelle en arrivant.

C'est exactement le genre de moment ou ton ex te raconte quil voit 3 filles a temps partiel. Qu'un bon ex-amant sympathique ressort des boulamites. Que tu trouves qu'un gars que tu vois moins depuis quil est ton chum est peut etre pas vraiment un chum. Que la situation est ridicule. Que dans le fond il doit etre implique dans un reseau de drogues et parti chercher son stock de coke vénézuelienne. Que dans le fond il a une femme et des enfants, un colley et une cloture ontarienne. Qu'il est agent secret pour le gouvernement francais ou peut etre que cest juste un gros bullshitteur qui a une grande gueule mais les couilles fucking ratatinées. Que tu te demandes a quelle vitesse tu vas te tanner: aujourdhui, en fin de semaine, dici un mois.

dimanche 24 avril 2011

Push/Pull

Tsé le gars sur qui je chiale depuis qques semaines? Ben je sors avec. Oui je sais cest un peu contradictoire mais cest la vie. Et des fois la vie n'a pas rapport. Et des fois quand quelqun me plait jai un talent fou pour lui trouver des defauts et avoir des sautes d'humeur. Tsé, la vie.

Dude intense lui, ben yé toujours aussi intense. Confusément intense. Agréablement intense. Tres clair dans ce qu'il veut. Ca fait changement de l'ex qui avait peur des mots et des émotions. Changement pour le mieux quoique destabilisant. Ca fait drole de faire des quetaineries coupleuses alors que je viens de passer trois ans a retenir des élans d'affection.

C'est tout un balancier une nouvelle relation. Complexe de trouver le juste milieu entre la méfiance et l'enthousiasme. Entre les breaks et la 2e vitesse. Pour foncer malgré la peur. Excitant et intense.

Apparemment que cest le bon temps de nos vies pour laisser nos coups de coeurs et nos coups de tete nous guider. Pour prendre des risques et faire des erreurs.

Watchez moi bien me péter la gueule. Ou pas.

jeudi 7 avril 2011

Tu me manques.

Le problème quand on rencontre un rebound, c'est que c'est trop facile de le comparer a l'ex. L'ex qui était si attentionné. Qui se foutait de la marque de ses vêtements et ne matchait pas la moitié du temps. Qui ramassait sa vaisselle et ses emballages de condoms. Qui était pauvre comme deux mais qui me faisait sentir comme une reine.

Quand on est traineuse et qu'on ne fait pas le lavage souvent, le garde-robe devient dangereusement vide. Telle une mine un-peu-trop-personnelle, on tombe sur le vieux chandail de l'ex qu'on avait pitché au fond du garde-robe il y de ça quelques mois. A l'abri de l'air ambiant, presqu'à l'abri du temps, il sent encore comme lui. Ce soir, je ne peux m'empêcher de le prendre. De le serrer contre moi. Je le recule aussitôt, je ne veux pas en altérer l'odeur. Je le respire. Ca me rappelle le temps ou on vivait d'amour libre et de café au lait. Je le respire et je pleure. Je pense au petit lit qu'on partageait avec joie. Au moment ou un grand lit nous semblait petit. A la phase terminale de notre histoire. Je pleure. Je le respire. Pleure. Respire. Étrangement, c'est son odeur qui me calme. Comme si j'étais a nouveau dans ses bras. Respire.

Ma tête me dit de le ranger. Mieux de le jeter. Mon coeur me dit de passer une derniere (?) nuit dans ses bras. La boule dans ma gorge tranche: il sera rangé. Pour en préserver l'odeur.

Donnée masculine aberrante

La semaine passée, je rencontre un sympathique et très efficace partenaire de loisir. Dans l'optique purement loisiresque. Classique fin de soirée, il me suggère de garder contact par msn. Ok oui oui cest bon.--Lire: Ok on s'email quand on a le gout de loisirer a nouveau. Mais finalement, on s'appelle on se parle a quelques reprises la semaine qui suit. Sympathique mais quelque chose cloche. Je vous épargne les détails mais en gros, il sent le trouble de personnalité narcissique à plein nez.

Mais bon, il est cute, très très très efficace technicien en loisirs, brillant, divertissant et quand même sympathique. J'accepte donc le revoir cette semaine pour une soirée de b.... club de lecture. Il arrive en tres fin de soirée et nous avions convenu de passer la nuit ensemble pour avoir le temps bien faire les choses. Mais apres une sympathique-quoique nettement pas flabbergastante comme la derniere fois--partie de backgammon, monsieur veut qu'on se colle et qu'on jase des la vie. De ce qu'on cherche dans une relation etcetera, etcetera. Qu'on dorme en cuillère en se flattant le dos.

WTF. Ok c'est ben le fun l'affection et tout mais sérieux, WTF. Oui je sais, en tant que fille célibataire souhaitant une relation sérieuse eventuelle, je devrais rêver de ce genre de moment. En fait j'en ai souvent rêver avec certains gars. Si mon moi-meme passé m'écoutait raconter cette anecdocte, je m'enverrais chier. Qu'est-ce que t'as à te plaindre?

Mais ce gars la ne m'intéresse pas en chum. Il est trop flasheux. J'ai l'impression de jouer une game que je ne comprend pas. L'impression que, pour lui, de me conquérir est plus important que le fait d'être en relation. Quand il s'est mis a me parler de vision du couple, je me suis sincèrement retenue de lui dire: Écoute cher, on est deja au lit. Plus besoin de bullshitter. (Et tant qu'a faire, si tu veux qu'on rebaise, sers toi de ta langue autrement pour me convaincre, capiche?)

Bref, je pense que cest mon rebound. Et Dieu sais que j'ai besoin de transitionner.

jeudi 17 mars 2011

Fourrée

Le celibat se vivant dans la chasteté ces derniers mois, depuis le 20 décembre pour être exacte, mon inconscient fait des siennes. En fait, il est devenu si paresseux qu'il ne censure plus mes rêves, tout engorgé d'hormones qu'il est. La preuve, cette semaine jai fait pas moins de 8 rêves érotiques incluant un où j'étais juge dans une compétition de testicules...Subtil, très subtil comme message. Une amie m'a dit que j'avais fait plus de rêves érotiques dans les dernières semaines qu'elle dans sa vie.

La matante m'a gentiment suggérer de baiser. Pour le fun. Sans attaches. Tsé fourrer pour fourrer. Avec n'importe qui sauf mon ex.

Oui j'avoue c'est tentant.Fourrer, c'est le fun. Et ca me raplomberait surement la patience. Mais ma semi-sagesse nouvelle acquise me met des freins.

Dans mes expériences passées de fourrage libéré, j'en suis venue a la conclusion que tout aussi agréable qu'il est de folâtrer, je reste souvent avec un goût amer. L'impression de m'être fait fourrée. Comme si je n'avais pas vraiment eu ce que je voulais au fond.

Scénario 1: Le sexe est bon, le partenaire sympa. Le lendemain, les yeux embrumés d'endorphines, la vie est belle, c'est dont ben cool fourrer. Le surlendemain, je doute. J'en veux encore. Je me sens un peu blessée dans mon orgueil s'il ne me rappelle pas. Un peu salope s'il me rappelle. Peut etre que ledit me mec me plait un peu trop pour que j'm'en balance.

Scénario 2: Le sexe est bon, le partenaire est plus ou moins intéressant en tant que personne. Je veux encore du sexe. Je me sens pas fine, 'utiliseuse' d'hommes. Le genre de moment ou mon orgueil veut un appel mais souvent le gars me devient vaguement gossant voire insupportable après l'acte. Je me sens comme un gros macho.

Scénario 3: Le sexe est trop ordinaire. Grosse baise agace. Je me sens tout aussi ordinaire que la baise en question et insatisfaite sur tous les plans.

Bref, le concept de sexe sans attaches ne me pose aucun problème théorique. Je suis la première a encourager les copines a baiser allègrement. Mais, quand c'est a mon tour, je gère mal les contre-coups. Je doute sincèrement devenir profondément libérée de mes restants d'éducation judéo-chrétienne. En meme temps, la chasteté a des fucking limites.

To fourre or not to fourre, that is the question.

dimanche 6 mars 2011

Full disclosure

Quelques conversations féminines dans les derniers jours tournant autour du même thème: ce qu'on doit dire au nouveau mec et ce que l'on doit garder pour soi. Ou est la frontiere entre le jardin secret et la forteresse trop bien gardée?

Si le passé n'influe pas sur la présent, c'est fair play. Pourquoi ressasser nos histoires foireuses, banales ou chiantes si elles n'existent plus dans nos vies et dans nos têtes? On s'est deja assez fait chier avec des conards dans le passé, pourquoi continuer a se faire chier aujourd'hiu? C'est une relation, pas une autobiographie. Ce qui n'est jamais clairement dit par contre, mais qu'on sent en trame de fond, c'est la honte. La honte d'avoir fait de mauvais choix, la honte de porter des marques indélébiles. La peur aussi. La peur d'être jugée au sujet d'incidents pour lesquels nous nous jugeons encore. La peur de rouvrir des blessures qu'on a plutôt bien anasthésiées. La peur de se rendre vulnérable devant le nouvel homme que l'on veut à la fois séduire et dont on a encore besoin de se protéger.

Et qu'est-ce qu'on fait quand on doit révéler nos zones d'ombre? nos cicatrices de guerre? Comment on aborde les sujets délicats? L'équilibre est si fragile en début de relation, comment dire sans faire fuire? Mon dieu je sonne comme Jeanette Bertrand. Mais reste que ca peut faire peur. Et quand ce sont des choses dont on a honte, cest difficile de ne pas craquer sous la pression. Je ne sais pas ce que Jeanette en dirait, mais je n'ai pas trouvé les bons mots pour conseiller. Je sais seulement que ca prend des couilles. Et peut-etre une demie bouteille de vin.

samedi 5 mars 2011

Pourquoi t'es dans la lune?

Il y a de cela environ 7 ou 8 ans, mes colocs et moi nous réveillâmes devant une vision troublante: notre bain habituellement blanc était entièrement rose pâle. Les murs et le rideaux de douche également. Perplexes, nous avons tenter d'élucider le mystère. Jusqu'a ce qu'un visage trop familier émerge de la chambre de la coloc endormie, attifé d'un boxer et d'un sourire de malaise. Une fois le mec parti, séances de potins colocationnaires pour entendre parler de la veille. Au fil du récit, on découvre, en plus de détails anatomiques croustillants, l'origine du rose pâle: completement bourrée dans un party d'halloween, la coloc avait manoeuvré pour ramener son fantasme universitaire dans son lit. Mais comme il était déguisé en Ronald McDonald, il était allé prendre sa douche avant l'acte, histoire de ne pas tacher les draps de la coloc.

Ce matin, FB m'apprend que le gentil garçon est maintenant marié à une connaissance. De toutes les histoires que je connais sur lui, je crois que ce qui me perturbe davantage, c'est d'avoir découvert que son nom de famille est Bourgeois. Comme le chanteur des BB. Des visions de cheveux longs et de cheval blanc. Ca fitte juste pas.

mercredi 2 mars 2011

Cat woman

Ceux qui me connaissent connaisse mon inéluctable amour des chats: je ne les appelle pas par leur nom, je les maudis, je ris des gens qui aiment trop leur chat. Ce ne n'est pas tant que je les hais mais je ne les aime pas. Sauf certain sur une base individuelle.

Un jour que je paressais allegrement sur mon divan, mon ex me dit la chose suivante ' Toi la, tu peux bien ne pas aimer les chats, tu es comme eux. Tu aimes trop ce qui est bon: faire la belle vie ,paresser, faire des caprices, 'gratte mon dos', 'caresse mon bras', 'Apporte moi de l'eau. Froide!'. Toi la tu es jalouse parce qu'eux, ils peuvent toujours faire la belle vie, mais pas toi.

Ca gosse quand les chums ont raison.

Ce matin, je m'installe devant la télé avec mon dejeuner. Ma mère me lance 'Toé la, t'es pire qu'un chat. Tout le temps en train de choisir la position la plus confortable possible, des faires des siestes, de prendre ca relaxe. Pis en plus quand tu tannes, krrrrrrhhh (bruit de chat qui 'hiss' et mime de chat qui grafigne d'un coup de patte.): le evil cat qui se réveille.

Ca gosse quand les mères ont raison.

samedi 26 février 2011

Tous les chemins mènent a roMe

Le lendemain de la soirée chaudasse, l'ex m'appelle et nous avâmes une conversation fort agréable et non ambigue comme ca faisait des lustres que nous n'en avions pas eu. Le genre de conversation qui laisse croire qu'il pourrait être possible de rester ami avec un ex.

Le jour suivant, je me réveille et aperçois un texto de l'ex: 'Prépare moi un lit, je viens passer le week-end chez toi".

Ah ben tbk.

Trop enragée, je tournaille dans mon lit sans pouvoir me rendormir, cherchant la bonne chose a faire. J'opte finalement pour le texto suvant: 'Désolée monsieur, l'hotel est complet ce week-end".


En fin de journée, je travaille paisiblement lorsqu'un échange texto-ĩque a lieu:
'Je ne comprends pas du tout ton dernier message'
'Ben je ne peux pas t'héberger en fds'
'Pkoi m'héberger???'
'Parce que tu m'a écrit de te préparer un lit pour la fds'
(Pause de 15 minutes)
'Ah, c'est à toi que jai envoyé ca? Oups désolé'
(Tbk d'osti de caliss...Rage couronnée d'orgueil)
'Pas de trouble, bonne fds'
'A toi aussi. Sois sage, lol'

Acte manqué, désir de provoquer, fourrage réel en fds, réaction d'orgueil mâle blessé ???
La conclusion a laquelle j'en suis venue c'est que peu importe, c'est de la marde. Avec un grand M.

mercredi 23 février 2011

Chaudasse

Un peu chaudasse, j'attends le bus. Je piétine le banc de neige en réfrénant l'envie de booty-caller l'ex. Malgré les brumes mielleuses de l'alcool, je me rappelle vaguement avoir eu envie de lui dire 'Reste mais va t'en' depuis les derniers mois. Merde je peux déjà parler en mois de la dernière fois ou je l'ai vu. Un petit café a la brûlerie du coin devrait achever de me dissuader de l'appeler. Ma foi, je m'en viens sage.

Dans mon état chaudasse, les gars deviennent tous beaux. Je m'imagine piquer une jasette au beau (?) liseux a côté de moi. Les lèvres me démangent. Plus de l'embrasser que de lui parler. Le coeur me serre. Je me demande si je suis plus sage ou dans une impasse.

Je rentre chez moi. Pas de booty call, pas de frenchage d'inconnus. Plus sage. Ou peut-être dans une impasse.

mardi 22 février 2011

Tuango

Petite découverte sympathique récente: Tuango.ca. Les concepteurs du site le décrivent comme suit: 'Le concept d'achat en groupe Tuango est le suivant: si assez d'acheteurs sont intéressés par une offre, alors le détaillant pourra autoriser un rabais important dont vous pourrez bénéficier'. Comment ca fonctionne? Chaque jour une offre vous est présentée: restos (chics, moins chics, pas chics pantoute), spas (bains, massages, prédicures(je bave juste a ecrire ces mots)), cafés, plein-air (raquette, ski, montgolfiere, etc.). Les rabais sont souvent d'au moins 50%. Si l'offre vous intéresse, vous payer par crédit ou par paypal. Des que le paiement est envoyé, un courriel vous est envoyé dans lequel figure le certificat cadeau que vous présentez chez le marchand. Il est également possible de le faire sous forme de cadeau pour un proche.

Les plus: Simple, rapide, permet de faire des économies et de découvrir ou re-découvrir des endroits. Le principe d'achat en groupe n'a pas une ambiance Costco: pas d'obligations, pas de frais d'adhésion. Comme les promos sont locales, on se sent politically correct et gentils avec l'environnement sans être grano.

Les moins: Les offres peuvent être achetées pour une durée très limitée (souvent une seule journee) et utilisées pendant une période assez circonscrite. Comme les conditions varient d'un détaillant à l'autre, il faut bien lire les conditions. Bien que les offres semblent bonnes, elles donnent aussi envie de dépenser (ou d'aller vivre au spa dans mon cas).

Jusqua maintenant, j'ai testé le processus d'achat qui est ma foi fort convivial. Des amis l'ayant testé auprès des marchands se disent également bien satisfaits. Le service fonctionne a Montreal et Quebec et devrait être en vigueur prochainement dans d'autres villes du Quebec (Sherbrooke, Drummond, etc). Vous pouvez d'ailleurs vous inscire sur leur site si vous désirez etre informez des promos ou de l'entrée en vigueur du service dans votre coin et peut etre encouragez les marchands avec le nombre d'abonnés ;)

dimanche 20 février 2011

Blast from the past


Je viens de me retapper Armageddon. Oui ce gros film américain avec Bruce Willis des années 90 pleins d'explosions et de quetainisme patriotique. Quoiqu'un peu poche, j'ai vraiment aimé revoir ce film.


De un, pour revoir mon crush d'adolescence ultime, Ben Affleck. J'avais d'ailleurs un poster de lui tiré du film: chemise bleu marin de travailleur, bronzé, barbe de 3 jours, un peu sale, légèrement transpirant, grrrrrr. Jai eu ce poster en arrière de ma porte de chambre plusieurs années. Et il est encore beau dans ce film. Ça fait drôle de revoir les scènes qui étaient LA scène où Ben était fulllllllllllllllllllll beau et que je reculais pour la revoir deux ou trois fois. À l'époque, j'avais même rêvé que je gagnais une médaille de patin artistique de couple avec Ben et que nous frenchions sur la glace après notre performance. J'étais tellement énervée à mon réveil.

De deux, le film me divertit toujours. De trois, j'ai un peu honte de le dire mais je n'ai pas pu m'empêcher de brailler quand Bruce Willis empêche Ben Affleck de se sacrifier pour l'humanité afin qu'il puisse se marier avec sa fille. Ni m'en empêcher quand Bruce Willis meurt et a des flash-back de sa fille. Action, emotion, sex-appeal, tout y est. Même la bonne vieille musique d'Aerosmith.

jeudi 17 février 2011

J'ai demandé à la lune

Ce soir je regardais la lune. Presqu'invisible derrière les nuages. Presqu'effacée du ciel. Pourtant je la sentais bien présente, ronde et blanche. Un peu trop loin de la Terre. Je me suis demandée quand elle allait revenir. Quand elle recommencerait a briller, quand on la retrouverait. Une nuit sans lune qui commence à être longue. Même la nuit a besoin d'être éclairée, ne serait-ce qu'untout petit peu.

Le soleil la rendez-vous avec la lune. Mais la lune n'est pas trop ponctuelle.

mercredi 2 février 2011

Grand Corps Malade

Ce matin je redécouvre Grand corps malade et la beauté de ces textes.

J'crois qu'les histoires d'amour, c'est comme les voyages en train
Et quand j'vois tous ces voyageurs, parfois j'aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?



Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins
Et l'histoire d'amour t'emporte, sous l'œil impuissant des témoins
Les témoins c'est tes potes, qui te disent au revoir sur le quai
Ils regardent le train s'éloigner, avec un sourire inquiet
Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires
Certains pensent que tu t'plantes, et qu't'as pas les pieds sur terre
Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage
Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage

Le grand amour change forcément ton comportement
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment
Siège couloir ou contre la vitre, il faut trouver la bonne place
Tu choisis quoi, une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages
Tu te sens vivant, tu te sens léger, tu ne vois pas passer l'heure
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien, et que c'est sa faute à elle
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écœure
Faut que tu te lèves, que tu marches, tu vas te dégourdir le cœur

Et le train ralentit, c'est déjà la fin de ton histoire
En plus t'es comme un con, tes potes sont restés à l'autre gare
Tu dis au revoir à celle que t'appelleras désormais ton ex
Dans son agenda sur ton nom, elle va passer un coup de Tipp-Ex

C'est vrai que les histoires d'amour, c'est comme les voyages en train
Et quand je vois tous ces voyageurs, parfois j'aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur

Il est facile de prendre un train, encore faut-il prendre le bon
Moi je suis monté dans deux, trois rames mais c'était pas le bon wagon
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles
Et je ne crois pas tout le temps "qu'avec la SNCF, c'est possible"

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves
Et y a ceux qui foncent dans le premier train, sans faire attention
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station
Y a celles qui flippent de s'engager, parce qu'elles sont trop émotives
Pour elles c'est trop risqué, de s'accrocher à la locomotive
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage
Dès qu'une histoire est terminée, ils attaquent une autre page

Moi après mon seul vrai voyage, j'ai souffert pendant des mois
On s'est quitté d'un commun accord, mais elle était plus d'accord que moi
Depuis je traîne sur le quai, je regarde les trains au départ
Y a des portes qui s'ouvrent, mais dans une gare je me sens à part

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général
Si pour toi c'est le cas, accroche-toi et garde le moral
Car une chose est certaine : y aura toujours un terminus
Maintenant tu es prévenu, la prochaine fois tu prendras le bus.

lundi 31 janvier 2011

Montée de lait

Me sentant vaguement down ces derniers temps, je n'ai pas de grandes péripéties a vous raconter. Mais je vous fait part de quelques frustrations du jour, histoire de ventiler.

1) La criss de TV américaine. Me semble que dans mon temps ca commencait la premiere semaine de septembre, il y avait deux semaines de vacances a noel, une coupe de reprise en avril et ca finissait en mai. Mais la nooonnnnnn. Ca commence fin septembre, fait jouer une ou deux reprises en novembre puis cesse le 10 decembre pour revenir le 17 janvier, montrer un épisode passer deux semaines et recommencer de meme jusquau debut avril, lorsque la saison est finie pour un grand total de 10.33 épisodes. Ben sacrement. Cest quoi la? Friends et et le sale Everybody Loves Raymond ont pas encore leur quota annuel de rediffusion??

2) Le monde qui écrive des statuts facebook de grosse agace. ' Mon reve se réalise enfin" mais veulent pas dire cest quoi le reve pendant 3 jours. Pis finalement, l'agace s'est acheté un chien. Quoi ????? tout ca pour ca...ben tbk !

3) Le gentil morron qui a accidentellement fait fondre un bout de mon manteau avec sa clope. Mon manteau neuf a maintenant un spot d ou le duvet s échappe gaiement drette vis a vis les seins. Le grand chic.

4) Le gars cute de mon cours d'aquajogging est complètement gai. Ya rien a faire il ne me divertit plus. En plus il avait tellement pas l'air. Pourquoi au grand pourquoi a t il fallu qu'il s'ouvre la bouche.

5) Les enfants de chienne qui rient comme des caves dans un film au cinéma alors que ca n'a pas rapport. Oui mon jeune cegepien dont les hormones coulent a flot, Natalie Portman se masturbe en gémissant. Ferme ta yeule et enjoy au lieu de rire de malaise comme un hyène prépubère. Oui innocent-pas-de-classe deux personnages ont baisée dans un walk-in dans un film qui s'appelle sex and the city. Des personnages de films baisent. Le titre a le mot sex. On voit meme pas l'ombre d'un mamelon. Get over it. Et toi la connasse black qui donne un avant-gout beaucoup trop clair de ses orgasmes sonores, c'est pas une joke un petit gars qui casse des vitres et fait des conneries dangereuses, il est perturbé bout de ciarge !! Tu jouiras un autre tantot.

Changement de sujet, jai reve que je faisait le tour dune piste cyclable top panoramique sur un petit camion pour enfant en compagnie de soeur angele. On passait dans la bouette et on faisait des jumps. Cetait vraiment cool.

vendredi 21 janvier 2011

D'Autres vidéos de drogués

Oui après avoir achalé toutes mes connaissances avec Charlie the Unicorn (mais juste le 1 vaut vraiment la peine comme pas mal toutes les séries), je suis de retour avec d'autres vidéos de drogués qui me divertissent depuis quelques jours.

Découverts par facebook, les vidéos des mrweebl sont fort agréables quoique que de qualité très douteuse. Ce sont des petites chansons sur des thèmes variés qui sont généralement chantées deux fois en ligne. Je vous partage mes deux préférés: D'abord dans le style sanglant-motivant: Crabs, la journée d'un jeune homme au marché. Et dans le plus enfantin mais avec un soupçon de evil: Giraffe. Remarquez la face adorablement evil des éléphants.

J'ai aussi écouté quelques vidéos de albinoblacksheep dans le même style que mrweebl mais dont la qualité est encore plus douteuse. Mon préféré est sans contre-dit la chanson la plus inutile de l'histoire de l'humanité: Hot patato.

Enjoy !

jeudi 20 janvier 2011

While I was half-sleeping

Après un mois de re-fréquentations avec l'ex, j'ai décidé d'avoir une conversation "ça passe ou ça casse avec lui" il y a quelques semaines. Sans grande surprise, ça a cassé mais disons que la conversation que nous avons eu m'a mis les points sur les i, les barres sur les t, les cédilles sur les c, les accents aigus sur les e...Bref ça nous a remis à notre place, moi et mes restants d'espoirs. Mais je ne crois pas que l'ex s'était rendu compte de ce changement en moi. Jusqu'à cette semaine.

On s'était souhaité bonne année sur msn et jasé un peu mais c'était la première fois que l'on se revoyait depuis la fameuse conversation. Parle parle, jase jase, soupe soupe, je suis crevée et je décide d'aller me coucher vers 9h (!!!) en lui laissant le loisir d'envoyer des cvs et de barrer la porte en quittant. Première chose que je sais, il vient s'étendre a côté de moi et me masse le dos. Mais moi je m'endors. Je sens ses mains s'égarer du droit chemin et je le ramène gentiment a l'ordre prétextant mon sommeil. Il continue de me masser pendant que je semi-dors, semi-jase.

Je me réveille quelques heures plus tard, il est devant l'écran et il sur son point de départ. Parle, parle, bâille, bâille:

L'ex: Ah! Tu as dis de ces choses toi quand tu dors!
Moi endormie-C'est a dire?
L'ex: 'Conard! Lâche mes seins. Ça c'est pas pour les amis!'

Je m'aime quand je dors.

samedi 15 janvier 2011

Phoque le café

Certains d'entre vous m'ont peut-être deja entendu m'émerveiller devant un café. Je me suis souvent sincèrement demandé comment d'un sud-américain en pagne il y a des centaines d'année, on en était arivé au vanille-noisette salvateur d'aujourd'hi. Non mas sérieusement, qui a eu l'idée de ramasser des gugus dans un arbre, de faire rôtir les graines, de les moudre, de les infuser avec de la vapeut d'eau. Si ca avait été moi le maya en pagne, je pense qu'on aurait pas bu de café.

Il y a aussi d'autres moments où je me demande vraiment qui a eu l'idée de certaines choses. Un exemple trouvé sur le site de la fouine cuisine: le kiviak. Ce plat danois est préparé en vidant un phoque, en le remplissant de goélands ou de petits pingouins. On enterre le tout quelques mois, le temps que ca décompose bien. On le rouvre et on consomme les fluides intestinaux fermentés des oiseaux a l'intérieur du phoque comme un fromage ou en sauce. Franchement, qui a pensé a CA??

Je m'imagine un dude danois a la pêche sur une banquise avec un des chums. 'Chek men, un phoque, est-cequ'on le tue?'
'Malade, passe moi (la pelle/le harpon/le poignard)

Puis en revenant le soir, le chum shoote 'Aye on devrait tellement vider le phoque pis se faire un costume.' 'Hahahaha malade men pis on le rempli de pingouin'.
'Té cave men'
'Ta yeule men, passe moi le poignard' Et ils sortent avec un 40 oz de fort, et font un mix de goeland et de pingouins parce qu'il sont trop vedge pour rmplir tout un phoque de pingouin. 'Penses tu que les pengouins vont crever?' 'Ils décident une heure plus tard de faire des funérailles pour les 140 animaux tués ce jour la et les enterrent. Puis, quelques mois plus tard, le danois bored dit a un des chum 'Tsé le phoque mort qu'on a enterré avec des oiseau vivants dedans, on le déterres-tu, voire?Ca sent fort comme du fromage. Il fait une joke a Helga et finalement, un paquet de monde du Groenland mange ca a Noel maintenant...

mercredi 12 janvier 2011

MJ and me

Moi et Michael Jackson, on remonte a loin. En plus des milliers de fois où on s'est croisé à la radio, a la télé, dans des partys, il y a quelques moments spéciaux qu'on a partagé MJ et moi. Mes premiers vrais souvenirs de Michael son ceux ou je dansais dans le salon avec ma soeur et ma cousine sur le vidéo au début du film Free Willy. Michael Jackson en chemise blanche sur un stage, entrecoupé d'image d'épaulards folâtrant dans l'eau. En fait, je devrais dire qu'on dansait a la cachette parce que selon mes parents, Michael Jackson était une atteinte a notre bien-être moral.

Ensuite moi et Micheal, on s'est recroisé au CÉGEP. J'ai eu l'insigne privilège de faire une chorégraphie sur The way you make me feel. Apparemment que comment je me sentais, c'est comme une poule qui se roule a terre entre deux coups de pied, du shakage d'épaule et des tourniquettes.

Vint ensuite le jour où ma soeur venant d'acquérir un Wii créait des personnages a l'effigie de toute la famille. En entrant mes couleurs de cheveux, yeux, etc, ça a donné un avatar qui ressemblait étrangement a Michael Jackson. Une bonne blague que toute la famille aime raconter.

Hier soir, tentant de me prouver qu'il doit bien y avoir un deux gars pas trop énergumènes en ce monde, je gambade sur un site de rencontre quand un gars m'aborde en me disant "Salut, c'est fou sur ta photo tu ressembles vraiment a Michael Jackson. C'est bizarre". Ah ben sacrement ! Deux minutes plus tard il me relance: 'C'est quoi ce silence, tu veux pas me répondre?" Ben quin! Quelle femme n'a jamais revé de se faire dire qu'elle ressemblait à un black maigrichon passé a l'eau de javel, qui a lair en plastique et dont les narines sont étranges?

Il me semble que je ressemble pas a Micheal Jakson...messemble!


lundi 10 janvier 2011

Mission TOFU

Une visite au Club Price cet après-midi m'a convaincue de redonner une (autre) chance au tofu. Si de quoi me faire de la protéine pour 8-10 repas ne côute pas le prix d'un lypsil Blistex, I'm in!

La passe c'est que je suis une blasée du tofu. Je ne trouve pas ça dégueulasse, je trouve ça insignifiant. 'Ça goûte ce que tu mets dedans'. Je le sais. D'ou son insignifiance. Tant qu'a goûté les herbes machin, j'aimerais mieux goûter un poulet aux herbes machins. Il y en a aussi du deja epicé. Une amie m'a fait goûter le 'A l'indienne'. Pas pire. Mais j'aimerais mieux me faire un cari. La seule utilité que j'ai trouvé au tofu, c'est celle de 'filler', de remplisseux. Pratique avec les smoothies, potage, sauce a spag (avec de la viande hachée aussi), ... L'exception qui confirme la règle: le tofu, c'est bon dans de la soupe Miso. Mais l'envie ne me vient jamais de manger du tofu un soir. Jamais. Je suis donc en quête de recettes pour apprendre a aimer le tofu. Je ne cherche pas le grand amour culinaire. Juste une relation sympathique occasionnelle entre moi et le tofu.

Le plan de match:

1) Épices a tajine prises au marché Jean-Talon et qui me font baver juste a les renifler. Peut être seront elles une excuse suffisante pour le tofu. Dans le genre 'les épices sont tellement bonnes que le tofu n'est qu'un prétexte pour en manger parce que des épices a tajines à la cuillère ça n'a pas de classe et que c'est pâteux en bouche?'

2) Courrieller ma Végéfriend. Elle doit surement en avoir une de cacher quelque part une recette de tofu.

3) Google. 'Mon précieux' Google.

4) Écrire ce message avec l'intention double de raconter et de me soutirer des suggestions tofu-iennes...

5) Tofu au chocolat???

jeudi 6 janvier 2011

CyberLoser

Puisque les gars sont ce qu'ils sont des fois, pourquoi ne pas se gâter? Sur un site de rencontre près de chez vous...

Twit72: Slt. Ca va?
Moi: Allo. Oui super, toi?
Twit 72: Oui ca va. Quels sont ton projets pour ce soir?
Moi: A cette heure la, aller me coucher :P
Twit72: Ah c'est plate je filais pour baiser.

Random_Guy: Salut ! Juste te dire que je te trouvais jolie.
Moi: Allo. C'est gentil merci. Ça va toi?
Random_Guy: Oui ça va. C'est juste plate qu'il mouille pas.
Moi: Ok? Comment ça?
Random_Guy: on aurait pu faire un concours de wet T-shirt haha

Lui: Quelles sont tes passions dans la vie?
Moi: J'Aime (bla bla bla-un paquet daffaire dans la vie)...et toi?
Lui: J'aime la tendresse. Et le chocolat. Mmmmm surtout en mettre sur les seins et les sucer.