jeudi 17 mars 2011

Fourrée

Le celibat se vivant dans la chasteté ces derniers mois, depuis le 20 décembre pour être exacte, mon inconscient fait des siennes. En fait, il est devenu si paresseux qu'il ne censure plus mes rêves, tout engorgé d'hormones qu'il est. La preuve, cette semaine jai fait pas moins de 8 rêves érotiques incluant un où j'étais juge dans une compétition de testicules...Subtil, très subtil comme message. Une amie m'a dit que j'avais fait plus de rêves érotiques dans les dernières semaines qu'elle dans sa vie.

La matante m'a gentiment suggérer de baiser. Pour le fun. Sans attaches. Tsé fourrer pour fourrer. Avec n'importe qui sauf mon ex.

Oui j'avoue c'est tentant.Fourrer, c'est le fun. Et ca me raplomberait surement la patience. Mais ma semi-sagesse nouvelle acquise me met des freins.

Dans mes expériences passées de fourrage libéré, j'en suis venue a la conclusion que tout aussi agréable qu'il est de folâtrer, je reste souvent avec un goût amer. L'impression de m'être fait fourrée. Comme si je n'avais pas vraiment eu ce que je voulais au fond.

Scénario 1: Le sexe est bon, le partenaire sympa. Le lendemain, les yeux embrumés d'endorphines, la vie est belle, c'est dont ben cool fourrer. Le surlendemain, je doute. J'en veux encore. Je me sens un peu blessée dans mon orgueil s'il ne me rappelle pas. Un peu salope s'il me rappelle. Peut etre que ledit me mec me plait un peu trop pour que j'm'en balance.

Scénario 2: Le sexe est bon, le partenaire est plus ou moins intéressant en tant que personne. Je veux encore du sexe. Je me sens pas fine, 'utiliseuse' d'hommes. Le genre de moment ou mon orgueil veut un appel mais souvent le gars me devient vaguement gossant voire insupportable après l'acte. Je me sens comme un gros macho.

Scénario 3: Le sexe est trop ordinaire. Grosse baise agace. Je me sens tout aussi ordinaire que la baise en question et insatisfaite sur tous les plans.

Bref, le concept de sexe sans attaches ne me pose aucun problème théorique. Je suis la première a encourager les copines a baiser allègrement. Mais, quand c'est a mon tour, je gère mal les contre-coups. Je doute sincèrement devenir profondément libérée de mes restants d'éducation judéo-chrétienne. En meme temps, la chasteté a des fucking limites.

To fourre or not to fourre, that is the question.

4 commentaires:

  1. Dans un cas comme dans l'autre, y'a des effets secondaires... Lesquels sont les moins mtoxiques ? That is the TRUE question. (Maudit que j'suis rendue bonne en anglais, hein ?)

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  2. Moi je te dis, en attendant de tomber sur de la vraie chaleur humaine à haute teneur en endorphines, renouvelable et sans contre-coups désagréables, profite-bien de tes amis nouvellement acquis!!! ;)

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  3. Encore une fois, j'adore ton post.

    (mais malheureusement, je n'ai pas réponse à ta question!)

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  4. LOL!

    C'est vrai que c'est tragique le sexe quand on y pense.

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