mardi 4 décembre 2012

I wonder

Vaut mieux s'engueuler que de se sentir seul.-Marcel Achard

Est-ce que je t'aime ou j'aime me sentir aimée? Je me sens vraiment aimée ou je sens que tu as besoin de tromper la solitude autant que moi? Tu m'aimes pour qui je suis ou parce que je fitte dans les critères que t'aies fixé? Pourquoi tu pédales autant pour être certain de me garder? Pourquoi tu me poses des question auxquelles il n'y a pas de bonnes réponses car je suis mauvaise menteuse? Pourquoi ta douceur, ta considération me donnent envie de fuir ? Suffirait que tu sois méchant pour que tu m'intoxiques, pourquoi tu es gentil?

Est-ce que je m'aide a y voir clair? Pourquoi cette clarté me semble des plus nébuleuses? Est-ce que je sur-analyse? Est-ce que je m'aide a être honnête sur ce que je ressens? Est-ce que je me coupe l'herbe sous le pied du bonheur? Pourquoi je me sens seule même si on m'aime? Surtout quand on m'aime?

samedi 24 novembre 2012

Pelure

Il y a de ces moments ou je suis pleine d'espoir. Je serai amoureuse d'un bon gars qui M,aimera et on sera popirement heureux ensemble. Je me sens d'attaque, le coeur léger, ouvert, confiant. La vie est belle, tous les reves sont permis. Ces derniers temps, c'est comme ca que je me sens.

Ce matin, J'écoute une série que jai vu plusieurs fois, et a la toute fin lorsqu'ils finissent ensemble, je pense a l'Ex en me disant que ca va etre cool quand on va enfin etre rendue la dans notre histoire. Je sourie en pensant a ca pendant quelques minutes jusqu'a ce que je me rende compte de l'innocenterie de la chose. Encore l'espoir naif et l'ex dans la peau.

Ce soir, je placote avec un ancien amant. Un gars qui m'avait charmé et m'avait larguée sans crier gare et sans aucune raison apparente. Apres qui je me suis souvent demande ce que javais bien pu faire mais surtout, si j'avais pas halluciné la chimie qu'on avait eu. Mais non, javais bien recu 3000 textos. Il avait bien pris des photos de nous avec mon cell. PAsser la nuit a me coller sans que je ne demande rien. Encore une fois, j'étais une fille fantastique mais pas assez semble-t-il. Et je croyais avoir passé outre.Mais ce soir quelques nouvelles et ca me derange. Il ne me manque pas. Mais la fragilité est toujours la. Et-j'ai honte de le dire-l'espoir naif que, se rendant compte de mon potentiel de fantastiquicité-il m'avoue brailler le soir en pensant a moi et vouloir me marier (bon jexagere a peine :P )

Lecon du jour: des fois ma pelure d'espoir et de confiance est pomal plus slim que je pensais. Et j'aurai beau reve d'avoir l'écorce d'un melon d'eau, je pense que j'ai de la pelure de poire. C'est bon des poires.

lundi 19 novembre 2012

Supposition

La chose avec un séjour a l’hôpital, c'est que tout concept de dignité devient très relatif. Rien comme se faire taponner, aiguiller, prélever, examiner et suppositoirer dix vingt fois par jour pour comprendre que l'intégrité physique est une notion aux limites floues.

Un matin d’hôpital, mon infirmière préférée vient pour la routine du matin. Elle veut vérifier une info:

-Je voudrais pas m'immiscer dans ton intimité mais il faut que je te demande si...

Chère infirmière, tu viens de me mettre deux suppositoires consécutivement. Je pense que tes déjà pomal immiscée dans mon intimité.

jeudi 1 novembre 2012

Des nouvelles.

Ce billet sera bref. Juste un petit mot pour dire que je convalescencise activement ces temps ci. Je reprends des forces et je vais de mieux en mieux mais jai encore le cerveau passablement ramolli, dou la non ecriture. Je note mes idees de post et j'écris tout ca...un jour ;)

lundi 27 août 2012

Juices

Chaud et tendre. Doux et fondant.

Puis tu te répand sur mon corps, porte-étendard de ton plaisir éphémère. Tu n'es pas en moi et ainsi, je suis sauve. Le rideau se lève, tu es la pauvre con , le sexe ramolli pendant que moi, pauvre conne, je suis là, l'espoir ravagé. Pas seulement de toi, mais de la vie. Des projets, des idéaux qui se déchoient à chaque goutte qui tombe. Ton sperme, comme un acide qui transperce ma carapace, ronge mon coeur et me plonge dans les 'avoir su que je savais déja'. Le sexe en paix, plus rien pour endiguer ta nature de vipère. Comme si le vide que ton corps a rempli pendant un temps fait grandir ce vide que seule la honte et la tristesse viennent parfois habiter. Ton sperme, comme un venin jaillit pour m'avilir et m'humilier et chaque coulée laisse une trace sur mon âme à présent engluée.

samedi 11 août 2012

Je sais que...

...je suis fatiguée quand j'attends que la lumière change à un stop.

...que je me fais niaiser quand un gars avec qui j'ai fôlatrer semble soudainement incapable de maintenir une conversation msn.

...qu'il y a du traffic quand un trajet de 10 minutes dure un cd et demi.

...que je suis trop fine quand une amie m'appelle plus souvent pour garder ses enfants que pour se voir.

...que je reverrai jamais une date qui me raconte que 'mon ex-folle me harcelait et j'ai porté plainte contre elle. La elle ma appelé cette semaine pour passer chez nous s'excuser, faq j'y ai dit que c’était correct. Quand elle est arrive, elle m'a propose de faire 3 heures de char pour qu'on passe la journée ensemble au glissades d'eau et j'ai accepté. Mais quatre coins de rue plus loin, je me suis rendue compte de la gaffe,jai revire de bord mais la elle voulait pu partir de chez nous Faq cest ca, a matin jai rappelé la police a cause de ca.

...que je suis une ado dans l'âme quand je fais des deals de flushage avec une amie 'ok je flush T de msn si t'enleve D de ton facebook'.

mercredi 8 août 2012

Dating sauvage

Un mois depuis mon retour en terre natale, 3 semaines de dating dans une region ou je nai jamais vraiment daté. Constat 1) L'homme régional est un spécimen bien spécifique. Ce qui entraine la nécessité d’acquérir: le gars de bois, langue tertiaire (après l'exotique langue seconde et le mâle, langue tout court). Les nuances sont subtiles entre gros colon, gars de campagne et gros colon de campagne. Tout comme la distinction entre bon gars qui veut se caser, se caser un jour ou se caser point. Une distinction qui est commune a la vie urbaine mais qui prend une toute autre couleur au royaume du chum-maison-bébé qu'est la petite ville. Constat 2) Dater quand ta mère sait que tu es partie a une date, ca amène une toute autre dimension au choix de fin de soirée. Plate dans un sens, une bonne affaire dans l'autre. Ou ben ca developpe les talents pour les reponses vagues mais illusoirement claires (Jean Charest, sors de ce corps). COnstat 3) Je ne sais pas si cest l'effet regionnal ou la precision plus que claire du désir de relation sérieuse mais cest comme le festival du forfait tout inclus du chum maison enfant. OU chum enfant histoire compliqué. Bref quand jaurai de l'inspiration, je vous ferai un peu de marketing de date foireuse afin de vous faire une popire lecture. ;)

vendredi 13 juillet 2012

Lettre d'amour

Nos corps se sont éloignés. Tu t’estompes graduellement. Pour une des rare fois dans ma vie, je sens un silence comme aimant. Je crois que tu me connais assez bien pour savoir que je t’aimerai toujours d’une certaine façon. C’est cliché, mais on oublie pas un premier amour. Même si j’en ai connu d’autre avant toi, l’amour ça m’est arrivé juste une fois. Et je sais que tu le sais. Ce que je sens dans ton silence, c’est que tu me libères. Peut-être plus pour moi que pour toi. Que par ton silence, tu m’aimes. Et que tu m’aides à faire le bon choix. Je t’en remercie. Peut -être que je me trompe. Peut-être que c’est rien de tout ca. Peut-être que tu en profites pour couper les ponts, avoir la paix. Peut-être que je me nourris d’illusions. Alors soit, je mangerai mes illusions comme on prend un bol de céréales le matin. Je n’ai pas des tonnes de certitudes émotionnelles dans ma vie, et même si elle est illusoire, cette certitude la, je la nourris a mon tour. C’est vrai que je me fais également silence. Je t’aime toujours et j’ai parfois envie de faire du bruit. Mais j’essaie de m’aimer aussi. J’espère que tu ressens tout l’amour de mon silence. Je me libère à travers tout ça. Et je nous libère. Je crois qu’on se rend malheureux à moyen-long terme. Je ne veux pas ça pour toi. Ni pour moi. Et je sais que tu ne nous souhaite pas ça non plus. Alors va, sois libre. Chéris cette liberté qui t’es si précieuse. Cette liberté là, c’est ton essence. Et je ne peux que l’aimer en retour.

vendredi 6 juillet 2012

Super niaise me

J’avais 20 ans. Puis 25. Puis quelques années passent et voila que tout autour de moi change. Que la majorité se case. Pour certains, ce sont des projets muris, fait au rythme des saisons de leurs vies, à leur façon. En savourant chaque moment. D’une manière qui m’inspire. D’autres fois, le casage se fait de manière que je considère précipitée. Ou questionnante. J’oserais même dire douteuse. Dans la lignée de « Je me calle un trio McVie : Chum, maison, bébé. » J’avoue qu’il me pogne occasionnellement une rage de McDo. Mais des fois je me demande si tous ces gens la ont vraiment envie de McDo? Ou tellement faim qu’ils se pitchent sur le premier resto en chemin? On as-tu vraiment tous envie du trio ou on est conditionné a pensé que chez McDo, c’est un trio qu’on se calle. Peut-être que je prendrais juste un milkshake et des frites? Ou pas de frites pis un hamburger extra pickle? Une des choses qui me dérange le plus dans le trio McVie, c’est quand on tente de me faire croire que les mangeux de trios font un choix sain. « Mais y a de la laitue dans mon hamburger, pis franchement, c’est la liqueur de mes rêves! ». Cal-vaire. Si tu files pour te taper un Trio McVie, vas-y fort. Mais de grâces, sois lucide. J’ai tout plein de compréhension pour les choix questionnables assumés. Parce que franchement, j’en ai fait rien qu’en masse. Je ne veux pas me faire servir : ‘C’est les frites de ma vie’ quand la personne vit plus quelque chose du genre ‘J’étais ben avec la liqueur pis j’avais pas faim mais quand j’ai vu tout le monde manger, je suis dit qu’il faudrait ben que je mange’. Je préfère nettement la franchise de « Oui je me calle un Mc Vie. J’ai la liqueur depuis 8 ans, ca fait cinq ans que je veux des frites et que j’avais pas encore trouvé un bon hamburger. Faq même si je finis pas mon hamburger, ca va avoir été un bon match pour mes frites. Je sais ben qu’il y a 30 000 calories dans mon affaire mais au pire, j’irai me remettrai en forme après ma première crise de coeur.» Ah et un autre irritant majeur. Les mangeux de McVie pour qui rien n’existe en dehors du fast-food. Le reste de monde culinaire est apparemment illusoire. Sans goût. Gustativement poche. « Un tartare de saumon savamment relevé? Un filet mignon tendrement fondant? Un fromage fin et savoureux? Un fruit frais délicieusement juteux?-Pauvre elle, elle a pas encore compris la vie ». (A ce sujet je vous suggère fortement la lecture d’un article d’Elle Québec qui décrit le phénomène encore mieux que je ne saurais le faire : http://www.ellequebec.com/amour/je-suis-celibataire-est-ce-si-grave-que-ca/a/25374) Si vous me voyez me claquer un McVie à trois heures moins quart, je vous en supplie, ramenez-moi dans le droit chemin. En cas de rage de McDo, j’aime mieux opter pour un Mc Flurry : un petit rafraichissement occasionnel cheap mais agréable qui fait ö combien du bien. De l’oreo classique, aux funky smarties ou à, pourquoi pas, la saveur du mois?

mercredi 13 juin 2012

Un moment d'adolescence

Un petit mardi soir tranquille où une amie qui débarque avec du Subway. La cuisine/salon encombrée de boites et de vaisselle sale, on s'installe dans ma chambre pour jaser de la vie et surtout des garçons (ou plus spécifiquement, de nos capacités de tenancière de harem).Je ne me rappelle plus de la derniere fois ou j'ai eu une amie dans ma chambre, ce lieu maintenant réservé à ma solitude de grande personne ou aux hommes avec qui je couche. Ca me rappelle comment ado, ma chambre était la fortesse ultime, le spot de choix pour fuir mes parents et où j'amenais directement les amis en arrivant. Sur mon bureau un cigare au rhum (acheté jadis quand ils se vendaient encore individuellement)et on va le fumer sur le balcon. Comme dans le temps. Mais avec des chars, de la pénétration et un brin plus de jugement. Oui on pense encore des choses comme "Mais je l'aimmmmeeeeeeeeeeeee". Sauf qu'on essaye de pas trop foutre notre vie en l'air pour autant.

lundi 11 juin 2012

Isa, tu l'as l'affaire

Une exploration week-endienne de mes livres de recettes m’a donné envie de faire un petit post sur mon livre clairement le plus utilisé, soit : Les gourmandises d’Isa ( ou LGI pour les intimes), d’Isabelle Lambert. D’abord connu via son blog-dont je ne suis pas une lectrice assidue mais auquel je fais toujours confiance depuis le jour ou j’ai fait le meilleur pouding chômeur ever- , elle a publié son premier livre de recette à l’hiver 2012. Choisi pour une amie gourmande comme cadeau de fête et racheté pour moi-même quelques jours plus tard, je cuisine avec LGI depuis environ 4 mois. De un, tout a l’air bon. De deux, tout ce que j’ai essayé était bon. (De « Oui ca fait changement, je le referai » à « j’en refais a chaque deux semaines » et « j’ai trouvé mes muffins préférés »). De trois, beaucoup de recettes pas compliqués mais qui demande un minimum d’application. Dans le genre « Je me sens fière de ma recette, même que je me trouve un peu cool tout en ne m’étant pas fait sacrer dans le processus ». De quatre, des saveurs parfois exotiques mais pas difficiles à trouver en magasin. De cinq, adapté autant pour le Québec que pour la France. Mes coups de cœurs (pour l’instant, j’ai pas encore tout cuisiné) : Tajine poulet et abricot, Muffins citrons-bleuets et Crevettes épicées coco et lime, salsa de mangue et basilic. L’amie qui l’a reçu en cadeau dit avoir bien aimé la recette de pâte à chou, le porc caramélisé et les cakes jambon-la vache qui rit. Bref, un bel investissement déjà bien taché et gondolé, comme tout bon livre de recettes qui se respecte dans ma cuisine.

Ma gang d’agaces

Mardi je sors de la job avec une violente envie de chips-genre miss vickies nature. Pis je trippe pas tant chips d’habitude. Mais la….Passe derrière moi Couche-Tard/Satan- j’embarque dans la bus au PC. Après cinq minutes, une petit couple s’installe devant moi et partage un sac de Cape Cod nature. Ben sacrement. Sont cutes pis ils mangent des bonnes chips. Mercredi, j’ai chaud. Je sors de la job en me disant hummmmm un cappuccino glacé. La voix de la raison me dit-non Julie, attends de souper a la maison. Et evite des dépenses inutiles. Alors je vais direct à l’arrêt de bus. Ou deux ados boivent chacune un cappuccino glacé. Ben sacrement. Jeudi, j’ai une sale envie d’acheter du chocolat au cinéma. Je trippe pas kit-kat mais aujourd’hui y ont l’air bonnes. Mais non Ju, achète du jus de pomme. Ca fait à peine 3 minutes que je suis assise dans la salle quand je vois une petite vieille qui déguste sa kit-kat. Ben sacrement. Vendredi, j’ai une sale envie de frite. Je descends à la cafétéria et me dirige vers le bar à salade. Dégarni et détrempé en cette fin de semaine. Fuck off-ce sera des frites.

Peep show

Un petit cinéma de répertoire. Moi qui s’installe pour deux heures de Marylin Monroe. Une autre version du 5 à 7. Je regarde autour de moi et je me rends compte que je suis seule avec quatre petits messieurs. Ça pas rapport mais je me sens mi-vieille voyeuse perverse, mi-en danger de viol. J’ai presqu’envie de partir pendant une seconde. Je suis mal à l’aise. Et là deux petites madames arrivent. La tension baisse. Le film commence. Défile agréablement. Et j’en ressors avec une brulante envie de whisky-soda et de rouge à lèvres rouge.

One week de facenaked lady

Le mercredi 6 juin 2012, journée sans maquillage, une initiative de Canal Vie en collaboration avec Elle Québec démarrée au Québec il y a 3 ans. L'objectif: promouvoir l'acceptation et l'estime de soi. Ben d'accord. Mercredi je ferai ca. En plus que je suis le genre de fille qui aime se maquiller mais qui n’est pas du genre a se mettre du fond de teint pour aller acheter une pinte de lait au dépanneur. Ca va être facile. Lundi. Je me réveille en retard et n'ai pas le temps de me maquiller. J'amène ma trousse mais pour ne pas être en retard à une réunion, je ne m'en sers pas. Bah, pourquoi se maquiller, le plus gros social de ma journée en faite? En plus j'ai un début de bronzage qui me donne un petit look en santé. Et ça va me permettre à ma peau de respirer. Mardi. Après une courte nuit d'insomnie, je me réveille en plein festival des cernes et du mal de tête. Dieu sait que je me fous de ne pas être maquillée. Je ne me trouve pas très cute mais tant pis, ca sera comme un avertissement de mon état réel. Danger : fille pas patiente. Je me dis que tant qu’a avoir commencé la semaine a nu, je vais la finir au naturel. Mercredi. Je me réveille encore cernée et j'ai hâte de mettre ma face en valeur. Ah shit, je peux pas faire ca. Surtout pas LA journée officielle sans maquillage. Je me retiens mais j'ai très le gout de me maquiller. Il me semble que la moitié de ma garde-robe fitte pas avec mon teint rougeaud non-matifié. J'envie les filles maquillées dans la bus tout en me trouvant dont ben socialement responsable de promouvoir l'estime de soi. Je me demande combien de personnes savent que c'est la "journée sans maquillage 2012". Toi madame pas maquillée, c'est ton look habituel ou tu te maquilles d'habitude? Je me sens plus vulnérable sans mon armure faciale. Moins belle/socialement acceptable. J'ai l'impression que les gens me regardent différemment. Quoique ca ne stoppe pas quelques regards masculins… Ca me trouble. Mais il n'y a pas seulement ca. Je m’ennuie de jouer avec mon make-up. Pour moi, me préparer le matin c'est comme la version adulte de jouer aux barbies. Je veux jouer encore, bon ! En soirée, je sors faire mes commissions en linge relax mais pas maquillée et je me sens mottée. Comme si je pouvais avoir seulement un élément relaxe a la fois. Ça me rappelle un bout rough de ma vie, ou plus j’étais down, plus je rajoutais de maquillage. Jamais assez de mascara, toujours trop d’imperfections de peau. Les dernières années, je me sentais évoluer en général et aussi par rapport au maquillage : je me maquillais plus pour rehausser, plus léger. Force est de constater que le maquillage semble encore faire partie de mon armure. Jeudi. Je me lève requinquée, bien déterminée a passer la journée. En me préparant, j’ai l’impression de redécouvrir mon visage et que ma façon de me coiffer est légèrement modifiée. Au travail, je me trouve l’air moins professionnel que d’habitude même si le reste de mon look est soigné. Et je m’ennuie de mes yeux maquillés. Beaucoup moins sexy sans crayon et mascara. Vendredi. Il semble que de ne pas être maquillée peut être pratique. Je file mal de tête et sauvage je dois assister à une rencontre qui m’horripile. J’ai l’intuition que ma face rouge et cernée pourrait m’aider à avoir du capital sympathie. Quoiqu’il en soit, la rencontre n’a pas été trop foireuse et je crois que mes talents de PR (voire d’hypocrisie orientée vers la tâche) ont ben aidé aussi. Samedi. Je crois ne même pas avoir pensé à mon maquillage aujourd’hui et pour cause : mes boîtes et mon ménage étaient zéro glamour. ;) Dimanche : Je me trouve belle à matin avec mon petit tan, mes freckles et ma petite robe. Il me vient soudain la pensée « Ah...va falloir que je me maquille demain ». De quoi « Il va falloir » ? Me semblais que tu « jouais aux Barbies pour adultes »? Peut-être moins que je pensais finalement. Lundi. Ce matin j’ai le choix. Je pars sans maquillage. Et ça va. Je me maquillerai quand ca me tentera.

lundi 4 juin 2012

Tanguy va à la plage

Going out of business sex: what do we think? -Carrie avant sa date avec Big qui demenage a Napa, SATC. Le deplacement temporaire a long terme de mon moi-meme et de mes biens vers la demeure ancestrale approchant a grand-pas, quelques contacts masculins donnent signe de vie afin de souligner mon depart (lire: tripper une derniere fois). Avant d'officiellement devenir Tanguy, (ou de maniere plus vendeuse: entamer mon année de make-over de vie)devrais-je profiter de ces derniers moments de fourrage. Les pour: Ben, fourrer. Ca fait de bien, ca relaxe, pas sure que jvas m'éclater en habitant chez les parents.C'est le temps d'en profiter. Pis ca fait du bien a l'ego. Les contre: C'est agace, je sais pas quand je vais recidiver en habitant chez mes parents. La possibilité de reveiller des émotions qui sont mieux endormies. L'envie d'un nouveau départ. Ah l'éternelle question: To fourre or not to fourre? ;)

mercredi 16 mai 2012

Flirt

Je suis toujours gaie et perplexe devant les moments où je me sens physiquement incapable de ne pas flirter. Les moments ou jai un grand sourire (niaiseux), des petits regards et je me surprend a me mordre la levre inferieure et à faire des petites jokes ou à être semi-familiere avec un inconnu.

Ce matin, je devais passer voir un mec pour me faire approuver des reçus de travail. Un mec que j'ai vu une fois il ya un mois. Je ne le trouve pas particulièrement beau mais je sais pas, il me fait de l'effet. J'avoue avoir pensé au fait que je le verrais en choisissant mon linge ce matin (jeans et top noir straight s'est fait botté pout petite robe a pois ^^). Et là, 10h15 me voila a son bureau a avoir une experience transcendentale: je me vois aller de loin mais je suis incapable de m'en empêcher (je viens-tu vraiment de me pencher la tête sur le côté pour faire une joke cute (?) sur sa signature moi là?? ). Reste que j'ai l'impression qu'il était ben partant de par son attitude et le fait que la conversation se soit terminée par lui qui s'invite à venir voir le fameux projet pour lequel il approuvait les reçus.  Quoique c'est peut-être juste de la smatteté générale, ce qui est quand meme ben appréciable. Reste que depuis  je me demande si mon "Ben oui, tu passeras faire un tour" était suffisamment invitant. J'aime ca être une fille.

mercredi 9 mai 2012

Huit chandelles

Trop aimer, c’est confondre amour et souffrance. -Norwood

Les évènements des derniers temps, les lectures des derniers jours et un constat : je change mais ne change pas. Un anniversaire relationnel aujourd’hui. Souvent je me suis dit, depuis cette fois-la, que j’avais fait du chemin. Lentement mais surement. Une relation moins fuckée à la fois. Mais aujourd’hui je m’interroge. Je me suis vraiment améliorée ou j’assume mieux ma fuckaison? Les peurs enfouies dans les tréfonds de mon âme sont peut-être seulement plus près de la surface. Plus accessibles. Moins déguisées. Agies plus consciemment. Mais toujours présentes. Comme mes petites voix qui ne sont plus en sourdine. Je comprends mieux mais je ne comprends toujours pas. Pas vraiment à tout le moins. Je me sens un peu brumeuse. L’appel irrésistible de mes vices. La difficulté à en gérer les contrecoups. La terreur et la jouissance de tenir les rênes.

dimanche 29 avril 2012

Maladresse

Dans les mois qui s'en viennent, des changements de vie importants s'annoncent. Et la réaction spontanée de bien des gens est positive. Presque trop positive. Et au fond de mon coeur, je sais que c'est bien intentionné. Pour me motiver, me soutenir, m'encourager. Mais c'est maladroit. Ça touche des cordes sensibles: 'On est tellement heureuse que tu prennes un grand risque. Tu vas tellement être mieux APRÈS'. Un peu comme quand on met fin a une relation et que tout le monde nous dit que c'est un bon débarras. Merci du soutien mais je me sens un peu comme une marde.

 Et j'ai peur. Ce sont des gros changements. Certains ont peut être a redire de ma situation actuelle mais moi je l'ai apprivoisé avec le temps. J'y ai trouvé un équilibre, fragile mais présent. Je suis en terrain connu. Changer en espérant mieux mais en prenant de grands risques. Qui valent la peine d'être pris je crois. Mais rien ne garantit que je serai mieux après. Différente, certainement. Mais mieux, ca, rien n'est sur encore. Et que je change en mieux ou pas, reste que j'aurai été celle que je suis depuis ma petite enfance. Et je dois essayer d'être en paix avec cette partie la de moi. Même si vous, vous ne l'êtes pas. Je me dois au moins ça.

Une pierre, deux coups

Avec l'amie Jet-Set, une soirée de lancement d'une revue et une discussion de mec que je peux resumé en une (longue) phrase: Pourquoi est-ce qu'un gars bullshitte ou quetainise faussement alors que 1) tu couches déjà avec et 2) tu lui as jamais rien demandé relationnellement (lire encore open pour loisir occasionnel n.s.a.)? Mystère et ovaires en feu.

 Je rentre a la maison pour mieux me rappeler que mon vibro préféré est mort récemment, peu apres le debut de la disparation de M. Sex-ase. Timing incroyable. Et la je fais la chose la moins recommandée du monde: texter impulsivement un homme. Pour lui poser essentiellement la question posée ci-haut. J'hésite une seconde avant de l'envoyer: d'un coup que je fais tout fouerrer? Ouin...sauf que c'est deja en train de foirer. Signons mon arret de mort. Au pire, j'ai une reponse. Au mieux, je coupe le cordon.  Turns out, au pire mon niveau d'obsession demeure stable. Je verifie compulsivement tout les racoins du net ou je pourrais le croiser. Je fais un peu expres d'aller a l'épicerie vers certaines heures ou je sais qu'il risque de prendre l'autobus en face. Je me sens comme une stalker en puissance.

 Treve de brettage et de niaisage, la Matante me propose-en joke, pour commencer-de dresser la liste de ce que je recherche chez un homme et de la trainer avec moi. C'est comme faire une liste d'épicerie a l'univers. On avait ben joké qd une amie nous avait parlé de ca ya un an. Mais nous voila chaudasses en train de le faire.En plus, l'horoscope est de mon bord. Mais, je suis encore la ce soir, a farfouiller les racoins du net. En me demandant pourquoi.C'est peut-être çà au fond l'obsession. Ce n'est pas l'homme qui m'obsède. C'est le doute. Ca me rassure: ma psy intérieure connait des trucs pour mieux gerer le doute. Et je ne suis pas trop une folle serial stalker.

mardi 17 avril 2012

Chroniques d'un mardi d'avril

Escapade shopping ce matin….chez Rona. C’est armée de ma chère amie M.A. et de son noble destrier Juliette que l’on se pointâmes en quête d’une bibliothèque. Le choix fait, on a droit a un excellent show : une allée complète est bloquée pour nous (mettons), pour permettre au sympathique petit monsieur Rona d’aller chercher notre bibliothèque dans un lift. Alors en vraies groupies, on a pris des photos. Shame, je sais. Mais c’est a ca qu’on reconnaît les bons amis : les gens avec qui les choses banales de la vie sont source de plaisir. Quitte a passer pour un couple de lesbiennes matinales.

N’empêche, je me sens tristounette en cette fin d’après-midi, le deuil de Mr. Sex-ase* s’étiolant inexorablement (lire : je l’ai deleter de mon cell mais pas de fb pour pas qu’il le sache, au cas ou…). En fait je me sens comme du macaroni : c’est ben bon d’en manger quand t’es en visite chez quelqu’un mais c’est pas quelque chose d’assez bon pour que t’aies vraiment envie de t’en faire. Sauf un soir par 6 mois par manque d’inspiration. C’est pas chic du macaroni. C’est ben correct tsé. Mais pas assez pour que tu fasses des efforts pour. Mais bon, je tente de ne pas me taper inutilement sur la tête. Pas trop fort en tout cas.

La mère d’une de mes amies pense qu’en restant célibataires longtemps, on doit commencer a accepter les hommes de "seconde main". Parce qu’avec le temps, on passe seconde main. Moi j’ose croire que je suis un vin de SAQ signature. J’ai ben de l’allure mais ca risque de prendre un peu de temps avant d’être dénichée.


*Sex-ase : You know when the sex is really great and you start acting like a crazy person and imagining the relationship for something it’s not-SATC.

mercredi 4 avril 2012

Inaccesssible toi

Je te courre, tu me fuis. Je te fuis, tu me courres. -Une fille que mon cousin a daté et surement ben d'autre monde avant
Le topo: Un bretteux que j'ai follement envie de pourchasser. Pourquoi l'envie est aussi intense demeure un mystère. Généralement smatt, et drole, et intelligent, une machine au lit sont toutes autant de bonnes raisons. Mais pas suffisantes pour expliquer mon attraction à ladite créature. Sauf peut etre l'éternel plaisir de se torturer a courir apres un but inatteignable.

Parrallelement, un amant tres temps partiel me texte assez activement. Je l'ai d'ailleurs croisé par hasard ce matin. Un autre de qui jai rien a redire sexuellement. Et pourtant la perspective de le revoir me laisse tiédasse.

Et l'ex me texte quotidiennement, prendre de mes nouvelles, veut me revoir, etc. etc. Je prends plaisir a me refuser.

On dirait que c'est jamais les bons gars qui ont la bonne attitude au bon moment. Ou peut-etre que, comme le disait si bien l'ex, une femme aime choisir le mauvais numéro.

dimanche 25 mars 2012

Mirror, mirror on the wall

My reflections are protection. They will keep me from destruction.-LaRoux

D'intarrisable, tu es devenu silence. Les doutes m'assaillent. La clarté de la situation me ronge. Je ne peux m'empêcher d'assouvir ma curiosité. D'aller voir les millions de post fb que tuas fait depuis le début de l'ère du silence. De voir que tu crousais online il y a environ une heure. Je me sens comme une pauvre conne,le coeur gros dans un café.

Alors voila, l'heure de tenter de me faire une raison et de comprendre est venue. L’expérience m'a appris que c'est rarement l'homme qui parvient a apporter un baume efficace. Alors, voila, je dois tenter de me faire ma proproe raison. La seule idée qui me vient, c'est que d'une certaine facon, ca été mon miroir. Qui me ressemblait sans le savoir. L'impression d'avoir pu me regarder aller via quelqu'un d'autre.

La sagesse tope clairement pas ma colère. Mais bon, c'est un début.

mardi 20 mars 2012

L’Ex II : la Revanche des Bretteux

‘If you have a bad stock, you can lose your shirt. If you have a bad date, you can lose your will to live’ (SATC).

Dans un lit, près de la nouvelle conquête qui me fait sourire depuis quelques semaines. Il s’informe de mes sentiments. Je l’aime bien mais ne sais pas. On verra. Et lui?
-Ben tsé, je suis pas en amour avec toi. C’est sur que non la. J’ai pas les fameux papillons mais tsé je suis vraiment bien avec toi. J’aime mieux te le dire, que tu te fasses pas d’attentes. Je veux pas jouer avec tes sentiments.En fait je n’ai rien a me reprocher. Il n’aime personne depuis un temps. Depuis sa dernière vraie relation. Je suis belle et sexy et brillante et drôle et cool et il est tellement bien avec moi. Il n’a même pas envie d’aller voir ailleurs quoique ça demeure une option. Il tient à me revoir.
-Est-ce que t’es déçue?
Je garde le silence mais mon cœur s’enfonce dans ma poitrine. Déçue de m’être catapultée dans une histoire que je connais trop bien : un gars sympathique me trouve vraiment géniale (une vraie femme à marier, très très cool, formidable, etc., etc. ) mais qu’il est trop cave (con, fait de même, fucké, cœur de pierre, etc) pour vouloir construire quelque chose avec moi. On se fréquente, on quetainise, on passe aussi des soirées chastes mais tendres pour le bon plaisir d’être ensemble. Sans perspective d’avenir. Mais ca a tendance a durer dans le temps.
-Je comprendrais si tu veux pas me revoir. Mais moi c’est sur que j’ai envie qu’on passe encore du temps ensemble pis qu’on se revoie bientôt. Comme la fds prochaine ou tsé cette semaine là.
C’est difficile parce que je ne comprends pas. Si c’était juste du sexe, je comprendrais. Si c’était une fois par mois, je comprendrais. Mais, c’est quoi le rapport d’activement poursuivre quelqu’un dans le but de ne rien développer. C’est quoi l’intérêt d’avoir un bon potentiel de blonde si ca se concrétise pas? Pourquoi j’ai le don de me mettre dans ce type de situation? Pourquoi j’ai eu cinq invitations de gars cette semaine (ok deux de sexe mais trois de gars smatt) mais que rien ne débouche jamais vraiment? La peur de ne pas savoir comment réparer mon défaut de fabrication, ma roue crochie qui me ramène dans ce sentier. J’aimerais que quelqu’un ait les couilles de me dire c’est quoi mon problème. Genre ‘je suis con mais c’est surtout que tu m’énerves parce que…..’. Au moins, ce serait éclairant. Je pourrais faire quelque chose, essayé de m’améliorer pour le futur.
Le pire, c’est que, dans ce cas-ci, c’est la situation qui me tanne plus que la potentielle (éventuelle) perte du gars lui-même, pour le moment du moins. Ma peur de finir seule, la matante fuckée, mes rêves en jachère. Je ne veux pas qu’un gars soit toute ma vie. Parce que j’aime tout ce qu’il ya déjà dans ma vie. Mais j’aimerais qu’il en fasse activement partie. Mon petit singe intérieur, celui qui veille a la survie de l’espèce, est hyperactif par les temps qui courrent. Il veut que je trouve un mâle propice a la reproduction. Eh que j’aimerais qu’un supplément de bananes se vende en capsules. Et l’impression que tout plein de gens autour de moi motivent mon monkey.

-Ok. On se planifiera ça.
Parce que j’ai encore envie d’en profiter. Parce que je suis un peu maso. Parce que j’ai la sensation que je suis en train d’apprendre quelque chose de ce gars-la. Parce que j’ai un sentiment d’inachevé.

Les nuits passent et le doute s’installe. Comment semi-m’investir et protéger mon petit cœur tout en ne perdant pas intérêt. Ma licorne intérieure est blessée. Elle a envie de charger, d’encorner. Moi je le maudis. Je suis distante. Je me tiens loin. ‘Les fameux papillons’. Criff c’est pas le Biodôme, c’est une fréquentation.
Les discussions avec les copines. Parce que je me sens comme de la purée de bananes. Trois sont convaincues que le gars me teste car il m’aime bien. Ca ne m’avait jamais même traversé l’esprit. Trop occupée à me sentir inadéquate. A penser que c’est un conard pas si conard, la réincarnation de mon ex en matière de brettage. On me suggère de donner la chance au coureur. De renouer avec ma licorne. Pffff. Why not? Si ca fouerre, j’ai tout le temps au monde pour aiguiser ma corne.

mardi 6 mars 2012

Cicatrices

Un peu apres les premieres fois, il semble y avoir cette étape incontournable où, repus, on paresse au lit et on se montre nos cicatrices. On raconte l'histoire de la fouille en bicyle, du baton de ski de fond ds le pied, de la petite opération qu'on a eu à 12 ans. L'étape ou on ne sait toujours rien sur le sort de la relation- est-ce vraiment une relation?- mais où une mini brèche s'entrouve. Bien plus tard, on se montrera nos cicatrices de guerre encore fragiles. Si un plus tard il y a. Mais ce premier matin de cicatrices, tout est encore possible.

jeudi 1 mars 2012

Thumbs up

Chat avec le gars que je rencontre pour une première fois demain. On jase des pires niaiseries qu'on s'est fait dire. Je lui raconte 'tavales tu au moins'. De fil en aiguille, il me demande:
-Mais la si jai bien compris, t'avales pas ?
-tas tout compris ;)
-(signe de thumbs up)
-Attends... viens tu vraiment de me faire un thumbs up pcque j'avale pas moé la ? !!

dimanche 26 février 2012

Donne moi la main que je la prenne pas

That’s the thing about needs. Sometimes when you have them met, you don’t need them anymore.-Carrie Bradshaw

Dis moi que tu seras la. Dis moi que tu m’aideras, que tu me démerderas. De toute facon je vais tenter de m’en sortir seule. J’ai besoin de savoir que j’ai un filet de sécurité parce que je ne saute pas souvent dans le vide. Parce que je doute de moi. Parce que je doute des sentiments d’autrui. Parce que je doute de moi.

Bla bla bla, on s'en fout carrément

‘Tu parles, tu parles, tu parles, mais tu dis rien’- Marie-Pierre Arthur

Des heures de discussions et je n’ai toujours pas su comment tu allais. Je croyais qu’on était des partners de plongée, mais ca l’air qu’au mieux on fait du surf. Je tente de faire le deuil des récifs de corail entraperçus. Des poissons multicolores, des requins sanguinolents. De l’intensité des profondeurs. A quoi bon un masque de plongée quand on a le cœur hors de l’eau?

lundi 23 janvier 2012

The roof, the roof, the roof is on fire.

Le retour en terre natale s'effectuant en septembre, je me questionnames sur mon toit pour les mois de juillet et aout. Prolonger mon bail meme si je serai en vacances le tiers du temps? Trouver une petite chambre miteuse et peu dispendieuse? Ne pas reconduire mon bail sans avoir trouvé où poser ma carcasse, et faire confiance au coup de dés?

Le stress dans le plafond, je decide de faire mes recherches en obsessant sur les pages A louer et en placant une petite annonce décrivant ce dont jai besoin. Alors en 24 heures voila ce que ca donne:

1) Quelqun m'écrit un courriel pour me demander comment me rejoindre.
Cherchez l'erreur.

2) Un gars m'écrit en me demandant ma photo, sans me décrire l'appart.
Logement 'tout-inclus', cest le cas de le dire.

3) Mon ex, croisé dans l'autobus, m'offre des sous pour alléger le fardeau financier "car j'ai été très cool" avec lui.

Image mentale 1:Un beau cheque luisant de mille feux.
Image mentale 2: Carrie déchire le cheque de Big dans un resto chinois.
Image mentale 3: Moi qui dépose le cheque et paye la pizza a mes comparses déménageurs.

...

vendredi 6 janvier 2012

And the Oscar goes to...

Je profite de ce début d'année serein pour faire une petite liste des gens qui ont été source d'inspiration pour moi cette dernière année:

À ceux qui gardent espoir et le sourire malgré les obstacles avec le coeur sur la main et la carapace relativement mince.

À ceux qui se relevent après être tombés...plus d'une fois.

À ceux qui avancent, les genoux écorchés.

À ceux qui apprenent doucement à faire la paix, même si leur coeur a été ravagé par des bombes.

À ceux qui s'assument dans leur splendeur et leur laideur, et sont capables de tolérer celles des autres.

Merci d'être une source d'inspiration. J'ai toujours dit que j'aimais mieux un gars qui me laissait la dernière tasse de café le matin au lieu de m'acheter des fleurs. Et je crois que j'admire encore plus ceux qui font preuve de courage, de force et d'endurance au quotidien, dans les épreuves normales de la vie. Sans drame, ni artifices.